Kering officialise l’arrivée de Luca de Meo, ex-patron de Renault, comme directeur général

Luca de Meo
Luca de Meo © Getty

Le géant du luxe Kering a officialisé lundi l’arrivée de Luca de Meo, en partance de Renault qu’il a contribué à redresser, à un poste nouvellement créé de directeur général, l’actuel PDG François-Henri Pinault conservant la présidence du groupe.

Luca de Meo prendra ses fonctions le 15 septembre après une assemblée générale prévue le 9 septembre, indique le groupe dans un communiqué, alors que l’arrivée du dirigeant italien a été dévoilé dans Le Figaro dimanche.

“Dans le cadre d’une gouvernance renouvelée, la présidence du conseil d’administration, exercée par François-Henri Pinault, sera séparée de la fonction de directeur général. Cette organisation de la gouvernance s’inscrit dans le respect des meilleures pratiques en vigueur dans les grandes entreprises cotées”, précise le communiqué.
François-Henri Pinault est PDG depuis 2005 du groupe créé par son père François Pinault, 88 ans, et qui s’appelait alors PPR (Pinault-Printemps-Redoute) avant d’être rebaptisé Kering en 2013.

Une nouvelle étape

“Après 20 années de transformation de Kering en un acteur majeur du luxe mondial, le groupe est prêt pour une nouvelle étape de son développement. Dès 2023, j’ai engagé une réflexion sur l’évolution de la gouvernance du groupe. C’est dans ce cadre que j’ai rencontré Luca de Meo”, indique François-Henri Pinault, cité dans le communiqué. “Son expérience à la tête d’un groupe international coté, sa compréhension fine des marques, son sens d’une culture d’entreprise forte et respectueuse, m’ont convaincu qu’il était le dirigeant que je recherchais pour insuffler une nouvelle vision et piloter ce chapitre de l’histoire de notre groupe”, poursuit le dirigeant.

“Je serai bien sûr à ses côtés pour l’accompagner dans cette nouvelle phase, en tant que président du conseil de Kering”, conclut-il. Plombé par la mauvaise passe de sa marque phare Gucci, qui représente 44% du chiffre d’affaires de Kering et les deux tiers de la rentabilité opérationnelle, le groupe affiche pour le premier trimestre des ventes en baisse de 14%, à 3,88 milliards d’euros, dans un contexte difficile pour le secteur du luxe. En 2024, le chiffre d’affaires du groupe a plongé de 12% à 17,19 milliards d’euros et le bénéfice net de 64% à 1,13 milliard d’euros.

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