Une tentative de médiation se déroule depuis fin mars à la Loterie nationale. Elle concerne le CEO de l’entreprise publique, Jannie Haek, et un front syndical commun composé de la CSC, la CGSP et la CGSLB, qui l’accusent de “violence verbale” et de “consommation excessive d’alcool”, écrivent samedi L’Echo et De Tijd. Le ministre de tutelle Vincent Van Peteghem (CD&V) a confirmé l’information.
L’opération a été initiée à la suite de l’envoi, fin février, d’un courrier de source syndicale à destination du conseil d’administration, dans laquelle le comportement du CEO est pointé du doigt. “Au fil des années, nous avons observé un nombre croissant d’incidents impliquant des actes de violence verbale de sa part”, relate le document.
“Ces comportements, caractérisés par une attitude toxique basée sur la peur et l’intimidation, ne correspondent pas aux valeurs ni à l’éthique de notre entreprise.” Les syndicats soulignent encore que “certains faits ont été enregistrés et sont consternants”.
Et de poursuivre: “Le stress subi par notre CEO, sa tentative d’arrêter de fumer, sa consommation excessive d’alcool et le fait qu’il n’apprécie pas certaines personnes ne peuvent justifier pareil comportement.” En réaction à ces affirmations, la présidente de la Loterie nationale, Géraldine Demaret, a ouvert une médiation, portée par un médiateur externe. Âgé de 58 ans et à la tête de la Loterie nationale depuis 2013, Jannie Haek a déjà reçu deux amendes de l’inspection du travail ces dernières années, pour avoir fumé dans les bureaux.
