La concertation sociale entre la direction de Lidl et les représentants des travailleurs s’est déroulée dans un climat jugé “positif”, ont indiqué aussi bien la direction que les syndicats à l’issue de la réunion organisée ce lundi après-midi.
Avant l’été, les employés de l’enseigne de distribution avaient mené une série d’actions pour dénoncer une charge de travail trop lourde. Ces mobilisations avaient conduit à l’ouverture de plusieurs réunions de concertation, dont la plus récente s’est tenue ce lundi après-midi.
A l’issue de celle-ci, la direction a indiqué avoir mis sur la table une “panoplie” de mesures allant dans le sens d’une plus grande flexibilité dans les horaires, ce qui doit permettre, in fine, d’améliorer l’équilibre entre vies privée et professionnelle des travailleurs et travailleuses. Par exemple, un collaborateur qui preste 42 heures par semaine pourra demander à travailler moins d’heures ou un autre travaillant 28 heures sur cinq jours pourra demander à prester le même nombre d’heures mais sur quatre jours, a illustré la porte-parole de l’enseigne, Isabelle Colbrandt, pour qui les propositions de la direction ont été bien accueillies par les représentants des travailleurs.
Du côté syndical, on confirme que la réunion de lundi s’est “plutôt bien passée” et qu’il y a eu des avancées. Il n’est d’ailleurs plus question d’actions à ce stade. “Mais nous restons très vigilants sur la charge de travail en magasin, la direction n’abaissant pas ses exigences en matière de productivité au-delà de septembre”, a expliqué Myriam Djegham, secrétaire nationale de la CNE Commerce. “A la suite des actions des travailleurs et travailleuses en juin, la situation s’est améliorée cet été dans leurs magasins. Il faudra voir si cela se stabilise avec les semaines plus chargées qui arrivent”, ajoute la responsable syndicale.