“L’Éventail” 
en mode HLCÉ, un nouveau groupe est né

François Didisheim, administrateur délégué de HLCÉ
Frederic Brebant Journaliste Trends-Tendances  

Le magazine de l’art de vivre prend une nouvelle ­dimension. “L’Éventail” passe sous le giron de la société High Level Communication qui devient, pour l’occasion, HLCÉ en ­abrégé. Objectif: séduire le marché flamand.

Lobby, Play Golf, L’Éventail, Zoute Paper, Play Tennis, Gentlemen & Ladies, ­L’Événement… Désormais, tous ces titres belges de prestige appartiennent à une seule et même entité : HLCÉ, abréviation du mariage récemment acté entre les sociétés High Level Communication et L’Éventail (anciennement Berpress SA).

Objectif: “développer un groupe d’édition et de communication à forte valeur ajoutée”, dixit ­François Didisheim, fondateur de feu High Level Communication et administrateur délégué de la nouvelle structure HLCÉ. “Les activités de ce groupe cibleront une audience de haut niveau, ajoute-t-il, non seulement dans la presse magazine, mais également dans la presse numérique et les ­événements.”

Objectif nord

Forte d’une quarantaine d’événements annuels, parmi lesquels on compte les célèbres Lobby Awards ou encore les Conférences de L’Éventail, la nouvelle entité entend dynamiser ses communautés hautement ciblées en lui donnant désormais un accent un peu plus flamand. L’homme d’affaires courtraisien Christian Dumolin, CEO de Koramic Investment Group, est en effet entré au capital et au conseil d’administration de la société HLCÉ, fraîchement constituée et animée par de nouvelles ambitions.

Le rapprochement entre 
les sociétés High Level ­Communication et L’Éventail (ex-Berpress SA) permet aussi 
de rationaliser les coûts.

“Aujourd’hui, la douzaine de titres que compte HLCÉ paraissent dans les deux langues, à l’exception de L’Éventail et de Lobby qui est très bruxellois, explique François ­Didisheim. Notre souhait est d’introduire L’Éventail sur le marché néerlandophone avec la complicité de Christian Dumolin. Pour l’instant, nous digérons la nouvelle structure, mais à partir du mois de septembre, nous allons enclencher une nouvelle dynamique, avec l’objectif de proposer une offre inédite au printemps 2025. Concrètement, L’Éventail paraîtra alors avec un cahier de 64 pages bilingues pour illustrer certaines thématiques et conquérir un nouveau lectorat au nord du pays.”

Un nouveau “flagship”

Outre cette ambition flamande, le rapprochement entre les sociétés High Level Communication et L’Éventail (ex-Berpress SA) permet aussi, évidemment, d’unir les forces et de rationaliser les coûts. “Avec HLCÉ, il n’y a désormais plus qu’une seule régie, enchaîne François Didisheim, une seule structure de travail et une seule structure de coût.” Le groupe devrait donc gagner en efficacité et s’imposer davantage dans les sphères privilégiées d’un certain public huppé.

Le futur de la presse papier passerait-il donc nécessairement par le haut de gamme ? “Non, répond l’administrateur délégué de l’entité HLCÉ, mais je crois en l’avenir d’une certaine presse thématisée, renforcée par nos propres événements et notre site web qui regroupe toutes nos activités et leurs dérivés.”

Dans cette nouvelle configuration, François Didisheim entend bien faire de L’Éventail un “flagship” (sic) au sein de son nouveau groupe médias, histoire de devenir incontournable sur le marché belge grâce à son nouvel allié flamand.

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