Les raisons qui ont poussé Esprit à la faillite en Belgique

La chaîne de vêtements Esprit a demandé lundi sa mise en faillite en Belgique, dans le cadre d’une “vaste restructuration”, selon un communiqué de la société mère à la bourse de Hong Kong.

Le magistrat de presse du tribunal de l’entreprise d’Anvers, Hans Van den Nieuwenhof a confirmé mardi que le tribunal avait déclaré la faillite de la chaîne de magasins. Deux curateurs vont être nommés.

   “Le ralentissement économique mondial, conjugué à une forte hausse des coûts de l’énergie et de la logistique, à un climat de consommation morose en Europe et à des loyers élevés pour des magasins surdimensionnés, ont finalement rendu impossible la poursuite des activités dans leur structure actuelle en Belgique”, indique le communiqué. “La faillite de BEBR (Esprit Belgie Retail N.V., NDLR) et la fermeture de ses magasins étaient inévitables.”

“La faillite de BEBR (Esprit Belgie Retail N.V., NDLR) et la fermeture de ses magasins étaient inévitables”. Le syndicat socialiste Setca avait déjà annoncé lundi soir la fermeture des quinze magasins Esprit gérés en propre, entraînant la perte de 148 emplois. Toutefois, les points de vente exploités par des indépendants pourront poursuivre leur activité.

Les franchisés survivront

Dans un communiqué publié mardi, la direction a affirmé vouloir collaborer de manière plus intensive avec ses partenaires franchisés et grossistes pour “renforcer le profil de la marque et des collections.”

   Esprit entend désormais se concentrer sur “une réorganisation d’envergure, en renforçant ses partenariats avec les grossistes et les franchisés, ainsi qu’en donnant un nouvel élan à son commerce en ligne”. Cette restructuration intervient alors que la marque avait déjà annoncé sa faillite en Suisse le mois dernier.

Cette restructuration intervient alors que la marque avait déjà annoncé sa faillite en Suisse le mois dernier.