Les nouvelles mesures sont à nouveau “très dommageables” pour le secteur horeca
Les nouvelles mesures pour endiguer l’épidémie du nouveau coronavirus annoncées lundi après-midi par la Première ministre Sophie Wilmès sont une “catastrophe” pour le secteur horeca, a confié le président de la Fédération Horeca Bruxelles Philippe Trine à l’agence Belga.
La limitation du nombre de personnes à l’intérieur et à l’extérieur (100 et 200), “avec la contrainte importante du port du masque”, la recommandation du télétravail généralisé, la bulle sociale qui passe de 15 personnes à cinq, “ce sont des mesures très dommageables qui vont coûter très cher“, déplore M. Trine.
Si les carnets de commandes des traiteurs étaient en train de se remplir, le président de la coupole redoute de nouvelles annulations du fait de la limitation présentielle annoncée pour les événements, notamment les mariages (dix personnes maximum, ndlr).
“Alors que le secteur se relevait tout doucement, on craignait de ce Conseil national de sécurité qu’on nous tranche un bras mais, c’est une jambe qu’on nous a coupé“, assène-t-il. En raison de l’épidémie de coronavirus, 50% du personnel du secteur n’a pas été repris, souligne encore le président. “Heureusement, certains ont réussi à plus ou moins compenser avec un service take-away, mais pour l’instant, c’est de la survie. On va clairement assister à des faillites; les gens sont à bout et cherchent sans cesse des solutions pour s’en sortir.”
La recommandation de télétravail et le fait du manque de touristes dans la capitale mine en outre principalement l’horeca du centre-ville, mais également les restaurants gastronomiques.
La Fédération Horeca Vlaanderen fait part du même constat et présage un avenir sombre pour les traiteurs et les salles d’événements.
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