Les grandes ambitions du BioPark de Charleroi

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La semaine dernière, le BioPark de Charleroi a dévoilé sa stratégie pour devenir un hub de biomanufacturing de niveau mondial.

Pour atteindre cet objectif et dépasser les 10.000 emplois, le site situé à côté de l’aéroport de Charleroi va agir sur plusieurs axes simultanément grâce à l’investissement de 500.000 euros de ses actionnaires historiques (Sambrinvest, Igretec et ULB) rejoints, pour la première fois, par UMons.

Le premier axe a trait à l’immobilier. Le BioPark s’étend, à ce jour, sur neuf hectares et compte 60.000 m² de structures dont 15.000 réservés aux incubateurs. Ces infrastructures vont doubler grâce au bâtiment Biotech 4, réceptionné il y a peu, et, surtout, au Biotech 5 de 25.000 m² qui sera en service à la fin 2025. On le sait, le gouvernement wallon a décidé d’accorder au BioPark un tiers de la superficie de l’ancien site de Caterpillar situé juste à côté. Cet ajout, dont le timing demeure incertain, va autoriser un triplement des surfaces d’exploitation et permettre d’accueillir de solides acteurs internationaux.

Le deuxième axe, tout aussi fondamental, est lié à la gestion et à l’acquisition de talents. A cet effet, le BioPark va collaborer avec l’EU Biotech ­Campus, nouveau hub de formation multi-opérateurs pour le secteur de la santé et des biotechnologies qui devrait voir le jour sur le site à la fin 2025.

Enfin, troisième pilier, le BioPark désire se structurer comme une véritable communauté. Un élément jugé essentiel pour pouvoir accueillir des projets qui désirent avoir accès aux talents, à du financement et à des réseaux académiques et industriels.


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