Les efforts écologiques ne jouent pas de rôle dans le choix d’un supermarché par les consommateurs
Ni la durabilité des produits proposés, ni les efforts en matière d’empreinte écologique réalisés par les magasins ne sont réellement des facteurs de choix pour les consommateurs, selon les résultats d’une étude sur la motivation inconsciente réalisée par Beyond Reason et The House of Marketing.
Selon l’enquête, “malgré tous les efforts déployés par les supermarchés pour se différencier de leurs concurrents, aux yeux des consommateurs, ils se ressemblent et offrent une expérience d’achat similaire, qui n’est jamais entièrement satisfaisante”. Le prix et les réductions constitueraient dès lors l’un des éléments décisifs dans le choix du consommateur et sa fidélité serait faible.
Il s’agit d’une étude portant sur les motivations sous-jacentes et psychologiques (ou motivations implicites) poussant les consommateurs à choisir une certaine marque de supermarché en particulier. Elle portait sur les grandes marques de supermarché présentes en Belgique : Albert Heijn, Aldi, Carrefour, Colruyt, Delhaize et Lidl; et 1.491 citoyens âgés de 18 ans et plus ont été interrogés en juillet.
Il en ressort que ce qui compte le plus pour les consommateurs, c’est de se sentir dans un environnement sûr, sain et propre, qui protège leurs données privées. Ces éléments ont obtenu des scores de 46 et 47 sur un maximum de 53. Le prix et les réductions font également partie des facteurs de choix importants (45).
L’écologie a contrario ne jouerait pas tellement de rôle dans le choix d’un supermarché. “L’importance d’éviter les déchets plastiques a reçu un score de 30 seulement. L’importance des mesures visant à réduire les émissions de CO2 et le réchauffement climatique a reçu un score moyen de 31”, selon les résultats. “Fait particulièrement surprenant : plus le consommateur est jeune, moins il accorde d’importance à l’écologie et à la durabilité : chez les 18-29 ans, l’importance de l’écologie a obtenu un score de 13, contre 43 chez les 66 ans et plus”, relève-t-on.
Globalement, “la fidélité des clients est faible, et il semble que les consommateurs placent le supermarché dans le groupe des fournisseurs de commodités”.