1.260 Belges ont demandé un congé pour assistance médicale durant les trois premiers mois de l’année, soit près de 30% de plus que durant la même période l’an passé.
Cette hausse est telle qu’elle fait l’objet d’un examen par les inspecteurs de l’Office national de l’emploi (Onem) pour voir s’il n’y a pas des abus, rapportent ce jeudi les quotidiens Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen.
Un congé pour assistance médicale permet à une personne d’arrêter de travailler le temps d’apporter des soins à un enfant malade ou un membre de la famille qui en a besoin. L’an dernier, 11.000 Belges (+11%) avaient demandé ce type de congé, alors que sur les premiers mois de cette année on constate déjà une hausse de l’ordre de 30%.
Des chiffres qui ont attiré l’attention des inspecteurs de l’Onem. “Nous savons que les conditions pour un crédit-temps sans motif sont devenues plus strictes”, explique Hugo Boonaerts, à la tête du service statistiques auprès de l’Onem. “Il est dès lors possible que des personnes qui auraient auparavant choisi un crédit-temps se tournent aujourd’hui vers un congé spécifique pour assistance médicale. Un déplacement est donc possible. Mais il est tellement important qu’il faudra très certainement une enquête approfondie.”