Le ministre flamand de l’Emploi espère une relance rapide des activités de Van Hool

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Le ministre flamand de l’Emploi, Jo Brouns, a exprimé l’espoir d’une relance rapide des activités du constructeur d’autobus et d’autocars Van Hool, en difficultés financières, en dépit d’informations faisant état d’un refus des banques de participer au sauvetage de l’entreprise, qui a annoncé une vaste restructuration

Il est important que des éclaircissements soient apportés sur les différents scénarios pour l’avenir de Van Hoo, installée à Koningshooikt, dans la commune de Lierre (province d’Anvers), a affirmé M. Brouns (CD&V) au micro de la VRT-radio. Si les banques ne participent pas au sauvetage de l’entreprise, le gouvernement flamand n’investira pas non plus dans Van Hool, a-t-il réaffirmé, tout en exprimant l’espoir d’un redémarrage rapide. “Des acheteurs sérieux se sont manifestés”, a assuré le ministre.

Les banques sont les principaux créanciers de Van Hool, à hauteur de 200 millions d’euros, raison pour laquelle tous les regards se sont tournés vers elles. Ce n’est que si elles étaient prêtes à intervenir que le gouvernement flamand envisagerait de soutenir financièrement le constructeur d’autobus. Mais selon le journal De Tijd, les banques ne souhaitent pas participer au plan de sauvetage préparé par un manager de crise, Marc Zwaaneveld.

La faillite, avec un espoir de relance rapide, semble donc être la meilleure option, selon M. Brouns. “Dès le premier jour, nous avons dit que tout devait être fait pour rendre possible un redémarrage. Il y a des dossiers sur la table et il y a des candidats sérieux qui croient en l’avenir de Van Hool et qui veulent poursuivre les activités saines”, a déclaré le ministre. La question est donc de savoir quelles conditions les acquéreurs potentiels imposeront, selon M. Brouns, qui dit garder “l’espoir” d’un redémarrage.

Van Hool doit organiser lundi à 16h00 une conférence de presse pour faire le point sur le plan de sauvetage de la société. Un conseil d’entreprise est également prévu.  La direction souhaite pouvoir annoncer un financement pour un plan de relance d’ici fin mars. Annoncé au début du mois, il entraînerait le départ d’environ 1.100 travailleurs entre 2024 et 2027. Fondée en 1947, Van Hool compte quelque 4.100 travailleurs dans le monde, dont la majorité sur les sites de production de Koningshooikt (Belgique) et de Skopje (Macédoine du Nord).

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