Le milliardaire russe Roman Abramovic complète la vente de Chelsea au consortium américain Clearlake Capital
Roman Abramovich a complété la vente de Chelsea Football Club au consortium américain Clearlake Capital emmené par Todd Boehly, a annoncé lundi le club de Premier League dans un communiqué.
Chelsea avait annoncé samedi qu’un accord était intervenu samedi et que la transaction devait être complétée officiellement lundi.
“Le consortium mené par Tedd Boehly, président et directeur général de Eldridge, et Clearlake Capital Groupe a annoncé aujourd’hui que le transfert de la propriété du Chelsea Football Club est achevé”, ont écrit les Blues, rachetés pour 4,5 milliards d’euros et désormais dans des mains américaines.
Le consortium comprend aussi le milliardaire suisse Hansjörg Wyss et Mark Walter, un partenaire en affaires de Boehly, avec qui il partage la propriété de l’équipe de baseball des Los Angeles Dodgers.
“Conformément aux termes de l’accord, Boehly et Clearlake auront le contrôle conjoint et un pouvoir égal au sein du club”, précise le communiqué
L’homme d’affaires et le fonds d’investissement s’étaient engagés à investir près de 2 milliards sur le montant de la vente dans les infrastructures du club, notamment pour moderniser son stade de Stamford Bridge.
“Nous sommes honorés de devenir les nouveaux gardiens du Chelsea Football Club. Nous sommes engagés à fond — 100% –, pour chaque minute de chaque match. Notre vision en tant que propriétaire est claire: nous voulons rendre les supporters fiers”, affirme Boehyl dans le communiqué.
La Premier League avait approuvé mardi le rachat du club par le groupe mené par l’homme d’affaires américain Todd Boehly. Ce consortium avait formulé le 7 mai dernier une offre de 4,97 milliards d’euros.
Le gouvernement britannique avait le lendemain autorisé le rachat du club, propriété de l’oligarque russe Roman Abramovitch depuis 2003
Dans la tourmente après l’invasion russe en Ukraine, le milliardaire russe, visé par des sanctions de Londres, avait mis en vente le club londonien le 2 mars, insistant sur le fait qu’il ne réclamerait pas le remboursement des prêts contractés par le club tout au long de ses 19 ans de règne et que tous les bénéfices de l’opération iraient aux victimes de la guerre.