Le chimiste Evonik, actif à Anvers, supprime 2.000 emplois dans le monde

Evonik

Le groupe chimique allemand Evonik a annoncé lundi la suppression de 2.000 postes à travers le monde, dans le cadre d’un vaste plan de restructuration visant à réduire ses coûts.

Sur les 2.000 emplois visés, 1.500 se situent en Allemagne. Evonik cherche à diminuer le nombre de cadres, jugé excessif par rapport aux effectifs. “Il y a un manager pour quatre employés, c’est complexe et coûteux”, explique le groupe.

Ces réductions d’effectifs doivent permettre de générer 400 millions d’euros d’économies annuelles. Elles accompagnent une réorganisation des activités du chimiste, qui prévoit de rendre plus autonomes certains sites.

Evonik veut loger d’ici fin 2025 les activités de ses sites à Anvers, Wesseling (Allemagne) et Marl (Allemagne) au sein “d’entités autonomes”, ce qui devrait permettre d’accéder à d’autres subsides et sources de financements, selon le chimiste. Avec un chiffre d’affaires de 18,5 milliards d’euros, Evonik est le numéro deux de la chimie en Allemagne, derrière BASF. Le groupe emploie plus de 33.000 collaborateurs dans plus de 100 pays.

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