Le Belge a-t-il l’âme d’un entrepreneur?

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En 2023, près d’un Belge sur cinq (18%) a répondu positivement à la question de savoir s’il envisageait de créer sa propre entreprise. C’est ce qui ressort de l’enquête annuelle menée par SD Worx.

Créer sa propre entreprise, le rêve de nombreux Belges? 18% ont répondu oui à SD Worx. Et si pas comme activité principale, au moins en faire une activité secondaire pour tester ses propres limites et gagner un peu d’argent supplémentaire.

“Un Belge sur cinq a envie de créer sa propre entreprise en 2023: souvent par passion, pour faire de son hobby son métier, pour bénéficier d’une plus grande flexibilité et être son propre patron”, explique Xavier Schreuders, Responsable pour les nouveaux clients chez SD Worx. Seule ombre au tableau? L’aspect financier. Tout le monde n’a pas les moyens de se lancer sans aide extérieure et ça peut faire peur. C’est pourquoi en faire une activité secondaire, pour assurer un back-up financier, est intéressant.

“Se lancer dans une activité secondaire est un moyen intéressant de gagner un peu d’argent sur le côté ou d’explorer un nouveau domaine en toute sécurité”, ajoute Xavier Schreuders.

Une activité complémentaire pour gagner plus

Et puis certains se lancent justement parce qu’ils ont besoin d’une source d’argent supplémentaire. Car leur job actuel ne répond plus à leurs besoins ou que leur train de vie a évolué drastiquement et qu’il faut dès lors s’adapter pour pouvoir suivre la cadence. C’est souvent le cas chez les célibataires, ou les familles qui ont plusieurs enfants. “Cela concerne également les travailleurs à temps partiel ou les personnes ayant un contrat temporaire. Les emplois complémentaires peuvent également être exercés en tant qu’indépendants dans une activité secondaire”, précise l’expert de SD Worx.

Heureusement, les Belges obtiennent un faible score lorsqu’on leur demande s’ils chercheront un emploi à temps partiel supplémentaire par nécessité financière. C’est effectivement plutôt un moyen de tester la température pour, qui sait, se lancer pleinement dedans plus tard.

En faire son activité principale

“Une activité secondaire comme tremplin vers un emploi principal, c’est comme mettre l’orteil dans l’eau pour prendre la température. Vous pouvez tester votre idée d’entreprise, acquérir de l’expérience et développer un réseau tout en bénéficiant de la sécurité financière de votre emploi principal”, précise Franky Haesevoets, Managing Director de Xerius Group. “La création d’une entreprise ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’écoule souvent un certain temps entre le moment où vous décidez de devenir entrepreneur et le jour où vous vous lancez réellement. Vous mettez ainsi cette période à profit pour recueillir des informations, entre autres, sur les démarches administratives nécessaires et la planification.”

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