Laurent Louyet, CEO de Groupe Louyet BMW : “Une Rolls-Royce représente quand même 5 à 6 BMW quand on en vend une”

Laurent Louyet, administrateur délégué de L. Louyet: "C'est grâce à l'ensemble de nos collaborateurs que nous avons grandi ces dernières années. Le succès est le fruit du travail et de la compétence de nos équipes." © REPORTERS

Dans notre Trends Talk, qui passe en boucle ce week-end sur Canal Z, Laurent Louyet, CEO de Groupe Louyet BMW, est l’invité d’Amid Faljaoui. Une discussion où il est question de l’avenir de la voiture électrique, des raisons qui ont, en 2023,  couronné le véhicule hybride et le prix d’une Rolls Royce.

L. Louyet, c’est avant tout une entreprise familiale qui a vu le jour il y  plus de 60 ans, en 1959 pour être précis. C’est cette année-là que Léon Louyet démarre, à Charleroi, son aventure automobile en s’associant au constructeur allemand BMW. En rejoignant ses parents au sein de l’entreprise familiale, Laurent Louyet, petit-fils de Léon, devient ainsi la 3e génération à prendre le volant de la société. « J’ai baigné toute mon enfance dans l’ambiance du garage et je n’ai jamais imaginé travailler ailleurs», confiait-il à Trends-Tendances il y a quelques années.

C’est dire si l’actuel CEO connaît le monde de l’automobile, le monde passé, mais aussi surtout l’actuel en pleine mutation. Une occasion de faire le point sur l’avenir de la voiture électrique qui prend une place de plus en plus importante dans les parcs des véhicules de sociétés. « On voit dans nos concessions le pourcentage de voitures électriques augmenté de jour en jour. C’est clair qu’en 2024, on est parti sur un train pour faire plus de 50% de voitures électriques. »

Mais aussi d’expliquer les raisons du succès des véhicules hybrides. « Ce qui a fait vraiment le succès de l’année 2023, c’est la voiture hybride, surtout. Car il y a eu un changement de fiscalité à partir du 1er juillet. Donc, tous les achats avant le 30 juin bénéficiaient de 100% de déductibilité pour les voitures hybrides. Et c’est ça qui a fait un gros boom des ventes. »

Mais en 2024, c’est la voiture électrique qui est fiscalement intéressante pour les entreprises « étant donné qu’on est à 100 % de déductibilité pour un achat électrique. »

Mais les activités du Groupe Louyet ne se limite pas à une activité fleet leasing, le groupe a racheté en 2021, les concessions BMW et Mini de Ginion Group, ainsi que le droit d’importer Mc Laren et Rolls-Royce, prestigieuse marque de voitures qu’il ne faut plus présenter.

« Rolls-Royce a comme politique de ne pas mettre des importateurs partout, explique le CEO, parce que les investissements pour être importateur sont assez importants. Donc si on prend le cas de la France, il y a seulement un importateur en France, il est à Monaco. En Espagne, il n’y a personne. Au Portugal, il n’y a personne. »

Et de conclure : « On ne va pas se cacher qu’une Rolls-Royce, qui est à plus ou moins entre 400 000 et 500 000 euros hors TVA , on ne peut pas en vendre tous les jours. On a des marges qui sont un peu plus confortables, surtout sur un montant qui est plus important. Cela représente quand même 5 à 6 BMW quand on en vend une. Maintenant, les investissements pour le faire et les exigences des clients sont encore beaucoup plus importants. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content