L’aéroport de Charleroi recapitalisé en urgence à hauteur de 40 millions d’euros
L’aéroport de Charleroi en mauvaise posture financière se voit recapitalisé en urgence à hauteur de 40 millions d’euros, rapporte le site de la RTBF.
L’aéroport de Charleroi risquait la faillite en mars prochain, ce qui suscitait des craintes pour l’emploi. Il est recapitalisé en urgence à hauteur de 40 millions d’euros selon un accord résumé par le secrétaire permanent de la Setca Charleroi Alain Goulens, rapporte le site de la RTBF.
“On a reconfirmé une flexibilité qui existait déjà mais qui était mal utilisée. Un effort salarial sera fait par le personnel mais qui sera remboursé dès qu’il y aura un retour aux bénéfices. Et une forme de sécurité d’emploi a été obtenue puisque l’aéroport s’engage à ne rien externaliser pendant les trois années qui viennent. Et comme petite cerise sur le gâteau, le fameux chèque Corona est augmenté de plus de 50% par rapport à ce qui est prévu dans ce secteur et les nombreuses périodes de chômage seront assimilées”.
Les 40 millions investis viennent de la Sowaer pour 10 millions, qui abandonne des créances, 20 millions viennent du privé et 10 autres millions viendront de la Région wallonne.
Direction et syndicats de BSCA d’accord sur les efforts à fournir pour le personnel
La direction de l’aéroport de Charleroi (BSCA) et les syndicats sont parvenus à un accord concernant les efforts à réaliser par le personnel dans le cadre du plan stratégique, ont indiqué jeudi les syndicats.
L’accord en question porte sur différents points dont les deux principaux sont la flexibilité et l’effort salarial.
“En termes de flexibilité, les conventions existantes (2009 et 2012) ne sont pas étendues, mais elles vont être appliquées à la lettre”, a résumé Alain Goelens, permanent Setca.
Selon ce dernier, le placement de nouvelles lignes ces derniers mois durant les périodes dites creuses de la journée a facilité un accord sur ce point. Concernant l’effort, ce dernier ne représente pas une réduction salariale, selon Alain Goelens. L’indexation à venir et les effets de l’accord interprofessionnel vont le compenser. “L’effort salarial sera différent selon les niveaux de salaires et les plus bas salaires ne seront pas touchés”, a indiqué Alain Goelens. Il est en outre prévu un “remboursement” de cet effort au plus tard en 2025. L’accord prévoit également des chèques consommation en faveur du personnel d’une valeur de 375 euros, ajoute Alain Goelens.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici