La restructuration est la meilleure option pour la direction d’Ontex
La direction d’Ontex, qui a annoncé jeudi matin son intention de licencier quelque 500 personnes en Belgique, affirme penser que cette restructuration est “la meilleure solution”. “Nous avons étudié beaucoup d’options et nous pensons que celle-ci est la meilleure pour garantir l’avenir de la production en Belgique”, a commenté jeudi après-midi le directeur du personnel, Jonas Deroo.
La multinationale, dédiée à l’hygiène personnelle et basée à Alost, a indiqué en matinée son intention de fermer l’usine d’Eeklo et de transformer le site de Buggenhout en “centre d’excellence”. La réorganisation coûtera leur emploi à près d’un demi-millier de personnes.
“Nous devons rétablir notre compétitivité sur le marché européen et donc nous devons pouvoir réduire nos coûts de production“, justifie M. Deroo, ajoutant “qu’en Belgique, nos coûts de production sont nettement plus élevés que dans les pays où nos concurrents produisent”. Le coût de la main d’œuvre n’est pas le seul pointé du doigt, celui de l’énergie l’est aussi.
L’entreprise ne souhaite pas communiquer le pays où sera transférée la production, ni le nombre de travailleurs intérimaires concernés – en plus des près de 500 salariés licenciés – dans les deux usines flamandes. Selon les syndicats, il pourrait cependant s’agir d’une centaine de personnes supplémentaires. Il est courant pour les entreprises manufacturières de compter sur environ 10% de travailleurs intérimaires pour épauler les contractuels; la proportion chez Ontex serait plus élevée encore.
Le plan de restructuration s’accompagne d’un investissement de 40 millions d’euros sur le site de Buggenhout, un départ total du pays n’est donc pas à l’ordre du jour. “Nous sommes convaincus qu’il y a un avenir pour notre production en Belgique”, moyennant cette réorganisation, conclut la direction.