Le tribunal de l’entreprise de Nivelles a validé le plan de réorganisation de Cassis-Paprika, la chaîne belge de prêt-à-porter féminin.
Ce plan permet de sauvegarder 90 % de l’emploi (600) et quasiment la totalité du réseau de magasins. 121 vont rester ouverts, neuf vont devoir fermer, soit les Cassis proches d’un Paprika, à savoir ceux qui se trouvent aux Bastions à Tournai, à La Louvière, Wavre, Belle-Île, Anspach, Basilix, Kuurne, Saint-Nicolas et Wijnegem.
Pour assurer l’avenir de son groupe, la direction prévoit, comme nous vous en avions déjà parlé, un recentrage sur le marché, très porteur, des grandes tailles. Le plan validé passe par la création d’une marque unique appelée Cassis-Paprika, un aménagement identique dans tous les points de vente et l’abandon des tailles normales. Un positionnement basé sur l’étude de la clientèle qui, très majoritairement, présente une taille supérieure à 40.
Une nouvelle directrice commerciale, Maud Leschevin, dotée d’une solide expérience chez Club et Tom & Co, est arrivée. Parallèlement, une augmentation de capital de 6,5 millions d’euros a été réalisée par les actionnaires historiques : Jacques Hayez, le fondateur, et le groupe Mitiska. Wallonie Entreprendre, entrée au capital l’été dernier, n’a pas participé au tour de table.
Dans le rouge depuis 2015, le groupe espère, avec ce nouveau positionnement, retrouver la rentabilité. Signalons encore que les neuf magasins concernés par la fermeture ont jusqu’au 27 mai pour fermer avec le licenciement immédiat des 67 membres du personnel concernés. Certains, dont celui du Tournai, ont déjà baissé leurs volets.
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