La pandémie a dopé le secteur de la sécurité à Bruxelles
Le nombre d’offres d’emploi dans le secteur de la sécurité a été multiplié par huit en deux ans à Bruxelles, stimulé par la crise du coronavirus, rapporte vendredi une étude de l’observatoire view.brussels qui analyse l’évolution des services aux entreprises dans la région. Le catering et le nettoyage ont, eux, été durement touchés, notamment à cause du télétravail.
Le secteur de la sécurité a enregistré une hausse de 747,6% du nombre d’offres d’emploi depuis 2019 et le début de la crise sanitaire. De nombreux postes de sécurité ont été créés dans les centres de testing ou de vaccination et un renforcement des effectifs a été nécessaire pour le contrôle des Covid Safe Ticket notamment, explique l’observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation.
Les activités de nettoyage courant des bâtiments (350 emplois perdus) et le catering en entreprise (114 emplois perdus) ont par contre souffert de la crise du coronavirus, avec respectivement des chutes de 31,5% et de 58,7% des offres d’emploi entre 2019 et 2020. La tendance s’est poursuivie l’année dernière pour le catering en entreprise tandis que le secteur du nettoyage a enregistré une légère amélioration, sans toutefois récupérer son niveau d’avant crise.
“La demande pour ces types de services devrait continuer à décliner dans le futur, le télétravail devenant la norme au moins durant une partie de la semaine, les entreprises pourraient avoir moins besoin de catering et de nettoyage”, analyse l’office régional de l’emploi Actiris.
Les services aux entreprises ont représenté près d’un quart des pertes d’emplois enregistrées à Bruxelles en 2021, en hausse de 83% par rapport à 2020, selon l’étude.