La Chine, principal acheteur du matériel de BelGaN

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La vente aux enchères des machines de haute technologie de BelGaN, le dernier fabricant de puces industrielles en Belgique, a rapporté plus de 23 millions d’euros, a appris vendredi Belga auprès des curateurs. La plupart des machines partiront pour la Chine, une fois les permis d’exploitation délivrés.

L’entreprise basée à Audenarde, en Flandre orientale, a fait faillite il y a trois mois, laissant derrière elle plus de 400 employés qui produisaient des semi-conducteurs innovants à base de nitrure de gallium. Les curateurs n’ayant pas trouvé de repreneur, les actifs ont été mis en liquidation. La vente aux enchères en ligne, qui a débuté fin novembre, comprenait environ 1.800 lots. Certains articles avaient un prix de départ d’un demi-million d’euros. La plupart des acheteurs sont des entreprises étrangères, notamment allemandes, américaines et chinoises. Celles-ci ont acquis pour 8,5 millions d’euros de matériel. 

Bien que la plupart des articles puissent être exportés sans problème, certaines machines, en particulier celles qui ont des applications potentielles dans le domaine de la défense, doivent faire l’objet de documents d’exportation spéciaux soumis au gouvernement. La valeur totale des actifs de BelGaN, y compris les locaux qui sont vendus séparément dans le cadre d’un appel d’offres privé, est estimée à 50 millions d’euros. C’est plus que l’offre la plus élevée faite par un acheteur potentiel pour poursuivre les opérations, sur la base de laquelle les curateurs ont décidé en septembre de mettre tout le contenu en vente.

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