Killian Geleyn (Legacio): un service à distance qui prend tout son sens
Legacio est un bureau successoral en ligne. Cette start-up lancée juste avant le confinement a immédiatement démontré son utilité.
“Le confinement nous a servi d’excuse pour mener un test grandeur nature. Au début, les clients ne sont pas rassurés, mais ils se rendent vite compte que le fonctionnement à distance est très efficace“, souligne Killian Geleyn, cofondateur de Legacio.
Tout commence à partir de discussions avec ses associés François Kiesecoms et Boris de Vleeschouwer, ce dernier étant avocat spécialisé en droit des successions. Les trois cofondateurs de Legacio ont l’intuition qu’il y a de la place en Belgique pour un service successoral en ligne, rapide, accessible et compétitif. “Contrairement à ce que pensent la plupart des gens, on ne doit pas forcément passer par un notaire pour faire une déclaration de succession”, pointe Killian Geleyn. Comme avocat, Boris de Vleeschouwer s’occupait déjà de ce type de dossiers, mais de manière classique, avec prise de rendez-vous et réunions en “présentiel”.
Or, avec le Covid et les restrictions de contacts, tout le monde s’est habitué aux réunions virtuelles : “C’est le moment idéal pour lancer ce service. Les mentalités changent”, assure Killian Geleyn.
Legacio a déjà conclu des partenariats avec des entreprises de pompes funèbres, qui renseignent le service. “L’idée est que Legacio devienne une marque de référence pour toutes les démarches post-décès”, souligne Killian Geleyn.
Une internationalisation du concept est également dans les cartons.
Le 14 mai dernier, Trends-Tendances titrait “C’est le bon moment pour lancer votre boîte !” Les articles suivants devraient vous convaincre que votre magazine ne s’était pas trompé:
- Le déclic de Pauline Burgraff (Plions Bagage) grâce à “Trends-Tendances”
- Laurent Serrier (Froui): “On a boomé pendant le confinement”
- Jean Piessevaux (Kami Store): l’e-commerce cartonne, il en profite
- Killian Geleyn (Legacio): un service à distance qui prend tout son sens
- Elise Cogels (Meetern): elle bascule son business sur une appli
- Mohamed Bahaddou (Flyer.be): une imprimerie reconvertie en atelier de couture
- Sophie Boulanger (Okun): “J’ai pensé tout arrêter. C’est mon entourage qui m’a remotivée”
- Charlotte Beckers (Yumee), traiteur en ligne
- Laurent Lejeune (Olmavita): du CBD contre le stress du Covid
- Philippe Denis (Skwarel): malgré la crise, il attaque le marché français
- Gaëlle Helsmoortel (dgenious): elle lève un million d’euros en pleine crise
- Roldan Descamps (Mekanika) : cap sur le made in Belgium
- Sarah Mulongo et Thierry d’Otreppe (La Dalle) : une start-up gourmande pour digérer la crise
- Christophe Semaille (Brewspot): il repense de A à Z son activité brassicole
- Bastien Van Wylick (Proximacy): “le Covid a accéléré mon projet”
- Geoffroy Uyttenhove (Syndic4You) : “Sans la crise, je n’aurais pas pivoté si vite”
- Margot Wuillaume (eBloom) : “on s’est plutôt demandé si on n’avait pas une carte à jouer”
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici