Jacques Berrebi, fondateur du groupe Teleperformance, est un fervent de l’adage « mieux vaut prévenir que guérir »
Dans notre Trends Talk, qui passe en boucle ce week-end sur Canal Z, Jacques Berrebi, fondateur du groupe Teleperformance, explique son laboratoire « pas classique », les BIP et les implants dans le cerveau tout en invoquant son refus de payer un impôt sur la fortune en France.
Jacques Berrebi, fondateur du groupe Teleperformance, le premier groupe mondial de centres d’appels, a toujours rêvé de faire médecine. Un rêve en partie exaucé avec l’acquisition d’un laboratoire scientifique. « C’est un laboratoire qui fait certes les analyses classiques comme n’importe quel laboratoire, mais qui a aussi mis au point, grâce à une équipe scientifique de haute valeur, à la tête de laquelle se trouve le professeur Castronovo (qui était professeur à la Faculté de médecine de Liège) ce qu’on appelle les « BIP, pour bilan d’investigation préventive. »
Tout le monde connaît l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » et c’est exactement ce que font les « BIP » comme l’explique Jacques Berrebi : « Notre but est, par le croisement de différentes analyses, de déterminer ce qui est en train de se déséquilibrer dans votre corps. De telles manières que, grâce à des actions précises, on fasse en sorte que le malheur n’arrive pas tout de suite, qu’il soit repoussé le plus longtemps possible et peut être même pour ne jamais devenir. »
Ce Trends Talk est aussi l’occasion d’échanger quelques mots sur Synergia Medical, une société de recherche wallonne implantée à Mont-Saint-Guibert (Brabant wallon), qui a mis au point un système d’implant dans le cerveau. Mais même s’il est question d’implants et de cerveau, il ne s’agit pas ici de reproduire ce que fait Neuralink, la société d’Elon Musk. « Un implant dans le cerveau qui est relié à une batterie par de la fibre optique et dont la vocation est d’éviter les crises d’épilepsie et les tremblements liés à l’Alzheimer » comme le précise Jacques Berrebi. Et d’annoncer que cette technologie a conquis des scientifiques par-delà nos frontières et qu’il essaye de développer de nouvelles synergies afin de porter ce fleuron wallon jusqu’aux États-Unis.
A l’heure où certains partis politiques belges voudraient taxer plus les « riches » et où l’impôt sur la fortune en France à fait fuir plusieurs de ses concitoyens, Jacques Berrebi assume : il refuse de donner 130% de ses revenus en impôts en France, d’où sa venue en Belgique.
« Sans trahir de secret et sans dire le nom de personne. Si d’aventure une telle taxe était de mise en Belgique, je connais des dizaines et des dizaines de Français, qui sont venus ici et qui payent des centaines de milliers, pour ne pas dire des millions, d’impôts tous les ans, qui partiront définitivement de Belgique. Et cela serait dramatique et triste. »
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