Ils ne se connaissent pas, mais ont un point commun : la passion des belles mécaniques. Entre le patron du groupe automobile Louyet, Manager de l’Année 2024, et l’ancien pilote de course devenu comédien, humoriste et auteur à succès, le courant est forcément passé. En voiture, Simone !
Il vient de sortir un livre touchant qui raconte sa vie, ou du moins une partie, à l’aube de ses 60 ans. Joliment intitulé En mémoire de mes souvenirs, le dernier ouvrage de Stéphane De Groodt est une belle leçon d’humilité qui peut redonner espoir à tous les “déconnectés”. Avec humour et tendresse, le comédien-pilote y raconte son parcours atypique, entre courses automobiles et planches de théâtre, en jonglant évidemment avec les mots et parfois certains maux.
Pour mettre à l’honneur sa prose, mais aussi sa carrière de pilote retraité, nous avons convié à la Villa Lorraine un autre passionné des moteurs rugissants en la personne de Laurent Louyet, patron du groupe automobile éponyme. Sacré Manager de l’Année 2024, l’homme dirige aujourd’hui de nombreuses concessions BMW en Belgique et à l’étranger, porté par un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros en 2024 et une équipe de 1.400 collaborateurs.
STÉPHANE DE GROODT. Quand on m’a proposé cette interview croisée, j’étais heureux que ce soit avec vous. Par rapport à ma vie d’avant, mais aussi par rapport au fait de lier une passion au business. Je connais votre entreprise et ce qui est intéressant, c’est ce qui se cache derrière les voitures. Ce n’est pas juste rouler et être passif. C’est le monde des affaires, le monde du sport et le monde de la passion. Personnellement, j’aime découvrir les parcours des uns et des autres, et je suis assez fasciné de voir la manière dont vous avez grandi. Je suis très admiratif…
LAURENT LOUYET. Merci. C’est vrai que de faire de sa passion un métier, cela anime complètement. Je ne pense pas que j’aurais été un bon entrepreneur si mon travail ne s’était pas fait autour d’un produit de passion. Je ne le saurai sans doute jamais, mais je pense que j’aurais eu plus de mal.
Passion vs gestion
S.D.G. Je n’ai jamais compris la capacité de certains grands patrons à pouvoir diriger différentes entreprises, quel que ce soit le secteur. En France, par exemple, il y a Alexandre Bompard qui a été PDG d’Europe 1, puis de la Fnac, puis de Carrefour. Lui, sa passion, ce n’est pas le produit, c’est la gestion d’entreprise ! Personnellement, j’ai un peu de mal à comprendre comment on peut être aussi impliqué dans une entreprise quand on n’est pas porté par un produit de passion…
L.L. Gérer un restaurant quand on n’aime pas la restauration, c’est compliqué… (sourire)
S.D.G. C’est votre père qui a créé l’entreprise, c’est bien ça ?
L.L. Non, c’est mon grand-père, en 1959. Puis mon père a repris les affaires de 1980 à 2013 et j’ai moi-même repris l’entreprise cette année-là. Mon père avait 56 ans à l’époque, il est toujours vivant, on s’entendait super bien et on s’entend toujours très bien. Mais voilà, il a décidé de remettre l’entreprise en 2013, et donc j’ai pris le relais à l’âge de 31 ans, il y a déjà 12 ans.
S.D.G. C’est une entreprise qui est devenue gigantesque. Parce que, du coup, vous avez enchaîné les marques…
L.L. Oui, nous sommes un acteur principal en BMW. Le marché a quand même fort changé depuis que l’on a repris le groupe Ginion. En Belgique, on représente un peu plus de 20% du marché de BMW et nous avons repris aussi cette année, en France, les concessions de Cannes et de Nice.
S.D.G. Oui, j’ai vu ça !
L.L. Nous avons aussi des marques anglaises comme Aston Martin, McLaren, Rolls Royce…
“Comme s’il achetait une cravate”
S.D.G. Votre vitrine McLaren sur l’avenue Louise, elle est toujours là ?
L.L. Non, elle n’est plus là. On l’a ramenée à Waterloo avec Rolls Royce.
S.D.G. J’ai une anecdote amusante à ce sujet. Je suis très copain avec Dany Boon et, il y a quelques années, il a acheté une McLaren à Bruxelles. (Il l’imite) “Ben oui, je suis allé me balader sur l’avenue Louise, je suis passé devant la vitrine McLaren, je me suis arrêté, je suis entré et j’ai dit : je la prends.” Comme s’il achetait une cravate (rires) !
L.L. Exactement ! C’est vraiment comme ça que ça s’est passé. À l’époque, ce n’était pas encore nous, c’était le groupe Ginion, mais on me l’a raconté. Il a acheté une 600LT. McLaren est une magnifique marque. Il faut essayer juste une fois, pour la culture…

Culture et plaisir
S.D.G. Pour la culture et le plaisir ! Ou alors pour le plaisir de la culture. Et la culture du plaisir.
L.L. Oui, ça marche dans les deux sens (rires) ! C’est vraiment une voiture extraordinaire. Je vais organiser un essai pour vous.
S.D.G. Ah oui, avec plaisir ! Moi aussi, après avoir roulé durant des années en compétition, je voulais m’acheter une voiture de sport. Mais je voulais jouer la carte de la discrétion parce que je n’achète pas du tout une voiture pour le côté social. C’est vraiment pour le plaisir personnel. Que ça soit une Citroën 2 CV ou une Ferrari, c’est pour le plaisir personnel. Du coup, j’ai acheté une Porsche 911, la dernière avec les compteurs…
L.L. Mécaniques ?
S.D.G. Mécaniques, oui ! Pour moi, la 911, c’est le maximum. J’ai un ami qui a acheté la Ferrari Roma que je trouve super jolie, mais je ne pourrais jamais la conduire parce que c’est trop “visible”. Quand on a une tête que l’on peut reconnaître en rue, cela dégage une image à laquelle je ne souhaite pas être associé.
L.L. Oui, ça reste un challenge pour toutes ces grandes marques et encore plus dans notre pays, on ne va pas se mentir. Mais il y a des pays où ce n’est vraiment pas un souci.
S.D.G. Du tout ! Mais en France aussi, c’est très compliqué…
L.L. C’est vraiment compliqué ! C’est même presque mal vu.
S.D.G. Dany Boon m’expliquait justement qu’il avait beaucoup de difficultés à se sentir à l’aise dans ce genre de voiture en France.
TRENDS-TENDANCES. Vous avez ce point commun d’avoir tous les deux réussi sans avoir de grand diplôme. Vous n’aimiez pas les études ?
L.L. Ce sont plutôt les études qui ne m’aimaient pas, je crois (sourire).
S.D.G. Oui, ça a déconné à un moment donné !
L.L. Les études, ça n’a jamais été mon truc. Ce n’est pas pour faire mon rebelle, mais j’avais vraiment du mal, tout simplement. Les petites difficultés dyslexiques ne m’ont pas aidé non plus…
S.D.G. Bienvenue au club !
L.L. Mon père ne m’a jamais mis la pression pour que je fasse de grandes études, comme il ne m’a jamais mis la pression pour que je reprenne l’entreprise. (Il hésite) Enfin, je dis qu’il ne m’a jamais mis la pression, mais mon grand-père s’appelle Léon Louyet – c’est pour ça que la société se nomme L. Louyet – et mon père s’appelle également Léon Louyet. On m’a donné le prénom Laurent pour ce fameux L, donc mon père avait quand même une idée derrière la tête…
S.D.G. Ah bon !
L.L. Et moi, j’ai appelé mes enfants Lola et Louis, parce qu’on ne sait jamais !
S.D.G. (Rires) D’accord…
L.L. Je ne veux pas paraître prétentieux, mais j’avais un peu l’impression de perdre mon temps avec les études. C’était vraiment très bizarre comme sensation, mais je savais que j’allais reprendre l’entreprise de mon père. D’ailleurs, dès l’âge de 14-15 ans, je travaillais tous les étés à la concession. Mon père m’a fait découvrir les différents départements, j’ai fait de la technique, des stages en carrosserie, de la vente… Un peu de tout, en fait ! Mais être le “fils de”, ce n’est jamais évident. On n’a pas terminé ses études, on débarque assez jeune dans l’entreprise…

Avec l’étiquette de “pistonné” ?
L.L. Oui, bien sûr ! Et je crois que c’est là que j’ai développé toute mon énergie. Je travaille énormément, c’est un peu ma drogue, et c’est ça qui m’a rendu plus fort. J’ai essayé de compenser en prouvant, par moi-même, que je pouvais faire quelque chose. Donc, j’ai pris une quantité de boulot beaucoup plus importante que les autres et j’ai commencé à me faire respecter.
S.D.G. Ce que vous dites est tout à fait vrai. Bon, on le répète tout le temps, mais je pense qu’il ne faut pas cesser de le dire : on peut avoir du talent, on peut avoir des dispositions, mais si on ne bosse pas comme un dingue, on ne peut pas faire fonctionner les choses. On ne peut pas accéder à des fonctions, ni à des résultats. Alors, ça devient ridicule de le répéter parce qu’on le sait déjà, mais en fait, il n’y a pas d’autre secret que celui-là. Comme disait Jacques Brel : le talent, ce n’est rien d’autre que d’avoir envie de faire quelque chose. Le reste, c’est du travail. Et il a raison !
“Je travaille énormément, c’est un peu ma drogue, et c’est ça qui m’a rendu plus fort.” – Laurent Louyet
L.L. J’ai beaucoup travaillé et je travaille toujours énormément. Je pense qu’il y a un côté en moi qui a voulu développer l’entreprise pour justement retirer un peu cette étiquette de “fils de” et pour mettre ma patte…
Et cela vous a réussi puisque vous avez décroché le titre de Manager de l’Année 2024 !
L.L. Oui, mais ce qui m’ennuie un peu avec le titre de Manager de l’Année, c’est que la vraie victoire revient en fait aux équipes. Moi, je suis le chef d’orchestre. Je fixe un objectif, mais on a la même vision commune et tout le monde avance pour arriver à cet objectif. Donc, c’est vraiment grâce à elles.
S.D.G. Comme les équipes d’une cuisine dans un restaurant…
L.L. Exactement. J’ai énormément de points à améliorer dans mon travail au quotidien, mais je pense que ma force, c’est que je suis justement proche de mes équipes. Dès que j’arrive dans une de nos concessions, la première chose que je fais, c’est de saluer tout le monde. Je serre la main de chacun : le manager, le vendeur, la dame qui nettoie… Tout le monde ! Parce que c’est ça qui fait notre plus grande force : nos 1.400 collaborateurs.
Saluer et connaître
Je ne veux pas critiquer qui que ce soit, mais quand je vois certains managers ou CEO qui méprisent ou qui ne reconnaissent pas chaque membre de leur équipe à sa juste valeur, je trouve ça vraiment très, très préjudiciable. Je pense que c’est la même chose pour un pilote pro…
S.D.G. Oui, et j’en parle d’ailleurs dans mon livre avec Eric van de Poele qui m’a pris sous son aile quand j’ai fait un stage de pilotage, très jeune, sur le circuit de La Châtre. Pendant des années, il m’a emmené partout rencontrer des équipes et des sponsors. Moi, je découvrais ce monde-là et ce qui m’a vraiment marqué, c’est qu’il allait saluer chaque personne, du petit mécanicien jusqu’au team manager. Il serrait la main à tout le monde et j’ai compris que tous ces gens à qui il parlait contribuaient à ce que la machine fonctionne et avance comme il faut. Cela paraît évident, mais c’est bon de rappeler l’importance des uns et des autres dans ce puzzle composé qui nous entoure. Et c’est la même chose dans le milieu du spectacle…
Stéphane, avez-vous eu, vous aussi, la conviction d’avoir bossé comme un dingue pour y arriver ?
S.D.G. J’ai la conviction de bosser encore comme un dingue ! Là, par exemple, la pièce que je suis en train de jouer à Paris, c’est un gros morceau. On m’a proposé un grand rôle dans un grand théâtre. C’est un super projet et je dois être à la hauteur de ce qu’on me donne. Du coup, j’ai commencé à apprendre le texte six ou sept mois avant les répétitions pour être sûr d’être tout à fait prêt. Donc, bien sûr que le travail, c’est…
L.L. C’est la clé !
S.D.G. Oui, tout le temps, tout le temps, tout le temps ! Même si on a du talent.
L.L. Je ne vais pas parler comme un vieux, mais j’ai quand même le sentiment que la valeur du travail est un petit peu moins présente qu’avant. Dans la nouvelle génération, il y a énormément de gens talentueux autour de moi, mais pour développer ce talent, il faut suer un petit peu. Et ça, je le ressens moins aujourd’hui.
Stéphane, vous avez été pilote, vous êtes comédien, mais votre rêve, c’est d’ouvrir un restaurant…
S.D.G. Le rêve, c’est d’aller sur la Lune (sourire) ! Mais oui, ouvrir un restaurant, ça fait partie des choses que je ferai un jour, avant qu’il n’y ait plus de jours. Parce que c’est aussi une question d’émotion et de partage. J’adore faire la cuisine et j’adore manger parce que ça convoque tous les sens. Tout ce que je recherche, c’est la passion émotionnelle. Et la cuisine, forcément, en fait partie.
L.L. C’est une idée un peu vague ou c’est un projet que vous aimeriez vraiment faire ?
“Ouvrir un restaurant fait partie des choses que je ferai un jour, avant qu’il n’y ait plus de jours.” – Stéphane De Groodt
S.D.G. L’horeca, c’est très compliqué en Belgique. Et être restaurateur, c’est un full-time job. On en parlait à l’instant et vous êtes bien placé pour le savoir : aujourd’hui, il y a tellement d’exigences dans le travail qu’on ne peut pas se permettre de faire ce genre d’activité en dilettante. Donc voilà, on ne s’improvise pas restaurateur. Il faut s’entourer d’une équipe, bien faire les choses…
L.L. Oui, c’est ce que je pense aussi. Seul, si on ne se donne pas à 150%, c’est quasiment impossible. Par contre, trouver le bon partenariat avec un chef…
S.D.G. Oui, parce que j’aime bien faire la cuisine, mais je ne suis pas cuisinier. Ce n’est pas la même chose. Faire un plat de pâtes aux palourdes pour quatre ou cinq personnes et des pâtes aux palourdes pour tout un restaurant, tous les jours, avec une qualité qui est maintenue, c’est un vrai métier !
L.L. Oui, mais si demain, une opportunité se présente et que les choses s’alignent ?
“Confinures”
S.D.G. Oui, pourquoi pas. J’avais déjà lancé un projet autour de la cuisine pendant le confinement parce que, à l’époque, il y avait plein de gens qui en faisaient et on me demandait : “Et toi, qu’est-ce que tu fais pour les uns, pour les autres et pour toi ?” Je suis hyperactif, mais là, pour le coup, je ne me sentais pas assez actif et j’ai eu l’idée de lancer une gamme de “confinures”. Confinement avec confiture, ça fait “confinure” !
L.L. Joli.
S.D.G. Donc j’ai appelé une dizaine de mes copains et connaissances dans le métier – Dany Boon, Carole Bouquet, Virginie Efira, Claude Lelouch et d’autres – pour avoir leurs recettes originales de confitures que l’on a ensuite fabriquées avec Pierre Marcolini et que l’on a vendues sous le label La Confinure au profit d’une œuvre, Rêve de Cinéma. Ce sont des producteurs et des acteurs qui vont au chevet des enfants hospitalisés pour leur présenter un film ou pour expliquer le monde du cinéma. C’est une merveilleuse association et c’est un projet qui a super bien marché.
L.L. Bravo, c’est un beau projet.
S.D.G. Tout ça pour dire que c’était lié à la bouffe (sourire).
Mais ouvrir un restaurant, c’est aussi devenir entrepreneur, ce que vous n’avez jamais été…
S.D.G. Oui et non, parce que…
L.L. C’est une forme d’entrepreneuriat, quand même !
S.D.G. C’est une forme d’entrepreneuriat, mais je n’ai pas dirigé d’équipes comme vous. Cela dit, quand je faisais de la course automobile, j’étais un grand lecteur de magazines et je ne trouvais pas le magazine de société que j’aimais. Donc j’ai créé un magazine qui s’appelait Faits divers, mais ce n’était pas des faits divers, c’était plutôt divers faits de société. J’ai engagé des journalistes indépendants. J’ai sorti un premier numéro, un deuxième, un troisième…
Et puis, à l’époque, comme le championnat de voitures s’appelait le Procar, je me suis aussi amusé à faire une newsletter humoristique pour cette communauté qui s’appelait Procar à Bistouille (Laurent Louyet s’esclaffe). J’avais des annonceurs, j’avais mon magazine, et donc j’ai monté une boîte d’édition. J’ai aussi développé des cartes pour des restaurants. Cela s’appelait Menu Propos parce qu’il y avait de la lecture, des infos, des mots croisés… Tout cela sur des menus. Donc, c’est une forme d’entrepreneuriat.
L.L. Plus qu’une forme !
Laurent, avec votre agenda surchargé, avez-vous eu le temps de lire des romans ou d’aller au théâtre ?
L.L. C’est assez compliqué et j’en parle avec mon épouse. Vraiment, c’est le plus gros travail que je dois faire l’année prochaine : ma work-life balance, la gestion de mon temps entre le boulot et la vie privée. C’est pour cela d’ailleurs qu’il faut que je change ma façon de faire mes agendas. J’aime bien être partout, j’accepte beaucoup d’invitations professionnelles, mais en fait, ça bloque tout…
S.D.G. Vous avez des enfants de quel âge ?
L.L. De 14 et 16 ans.
S.D.G. Moi, mes filles ont 16 et 19 ans. Mais c’est pareil. Quand elles étaient petites, je partais souvent. On est obligé de faire des choix, de sacrifier du temps…
L.L. Oui, je ne les vois pas assez et ce n’est pas la chose dont je suis le plus fier. Ça, c’est sûr et certain. Je dois m’améliorer à ce niveau-là. C’est vraiment mon challenge pour 2026.
S.D.G. J’ai été très heureux de vous rencontrer.
L.L. De même. C’était un immense plaisir. Je vais lire votre livre et je viendrai vous voir sur scène, à Paris, avec mon épouse.
LAURENT LOUYET
• Né le 24 juin 1982 à Charleroi• Issu de la troisième génération de l’entreprise familiale Louyet, il prend la direction du groupe automobile en 2013
• Après avoir repris BMW Brussels en 2021, il s’offre les concessions BMW/MINI du groupe Ginion un an plus tard, avec l’importation des marques Rolls-Royce et McLaren
• Acquisition du groupe Arnold Kontz au Luxembourg en 2024, puis des concessions BMW de Cannes et Nice en 2025
• Sacré Manager de l’Année 2024, il dirige un groupe de 1.400 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros en 2024
STÉPHANE DE GROODT
• Né le 3 mars 1966 à Bruxelles• Pilote professionnel de 1985 à 2000
• Créateur de la série télévisée File dans ta chambre en 2002, il se fait remarquer en France et devient chroniqueur sur Canal+ dès 2012.
• Comédien autodidacte, il a fait ses armes à la Ligue d’impro et joué dans de nombreux films et pièces de théâtre. Il est actuellement sur la scène du Théâtre Edouard VII, à Paris, dans la comédie La Vérité.
• Auteur de plusieurs livres à succès dont Voyage en Absurdie en 2013, il vient de sortir En mémoire de mes souvenirs aux Éditions de l’Observatoire.
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