Heineken vend moins de bière et voit son bénéfice reculer
Heineken a vendu moins de bière au premier semestre. Si les augmentations de prix ont permis au brasseur néerlandais d’accroître ses ventes, les coûts élevés tels que l’énergie et les achats ont cependant pesé sur le résultat, indique-t-il lundi.
Sur les six premiers mois de l’année, les recettes totales se sont élevées à près de 17,5 milliards d’euros, soit plus de 6% de plus qu’au cours de la même période de l’année précédente. Il en résulte un bénéfice net d’1,2 milliard d’euros, en baisse de 8,6% par rapport à il y a un an. Heineken attribue ce recul, entre autres, à la réduction des bénéfices dans la région Asie-Pacifique, la plus rentable pour le brasseur, où les ventes de bière ont chuté de plus de 15% sur base annuelle, principalement en raison de la faiblesse de la demande au Vietnam.
Les coûts d’achat et d’énergie en particulier ont pesé sur les bénéfices, selon Heineken, tout comme les investissements dans la numérisation et la durabilité, entre autres. Pour le second semestre de cette année, l’entreprise néerlandaise s’attend par contre à ce que les bénéfices augmentent à nouveau. Les coûts d’approvisionnement, de transport, d’énergie et d’eau devraient en effet diminuer quelque peu et les ventes de bière devraient également se redresser quelque peu d’ici là, prévoit le brasseur basé à Amsterdam.
En ce qui concerne les activités de Heineken en Russie, l’entreprise a procédé à une nouvelle réduction de valeur de 113 millions d’euros. Ce montant s’ajoute à la réduction de valeur précédente de 88 millions d’euros. Elle affirme dès lors ne plus tirer de revenus des ventes de bière dans le pays. “Nous restons pleinement déterminés à quitter la Russie, mais nous n’avons aucun contrôle sur le calendrier de notre retrait”, a déclaré Heineken, qui attend toujours l’autorisation de quitter le pays.