Ferrari est à mille lieues de la crise du secteur automobile
Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a affiché une hausse à deux chiffres tant de ses bénéfices que de ses ventes au premier trimestre et a confirmé mardi ses objectifs pour l’ensemble de l’année 2024.
La prestigieuse marque au cheval cabré a vu son bénéfice net grimper de 19% à 352 millions d’euros, un résultat supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 335 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a augmenté de 11% à 1,58 milliard d’euros, conformément aux attentes des analystes.
Pour l’année 2024, le groupe continue de tabler sur un chiffre d’affaires de plus de 6,4 milliards d’euros et un excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté de 2,45 milliards d’euros. Au premier trimestre, l’Ebitda ajusté s’est accru de 13% à 605 millions d’euros.
La marque de luxe a livré au total 3.560 bolides dans le monde au cours de la période janvier-mars, soit sept véhicules de moins qu’un an auparavant.
15 nouveaux modèles
“Le début de l’année a été très positif. Notre stratégie, axée sur la croissance de la valeur et non des volumes, s’est avérée fructueuse”, a commenté son PDG Benedetto Vigna. “L’exécution de notre plan industriel se poursuit comme prévu, avec l’enrichissement de la gamme de voitures” grâce au lancement de la 12 Cilindri, une berlinette deux places, et la 12 Cilindri Spider, a-t-il ajouté.
A l’horizon 2026, le constructeur mise sur un chiffre d’affaires jusqu’à 6,7 milliards d’euros. Ferrari compte atteindre cet objectif en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026.
L’Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari au premier trimestre, avec 1.573 véhicules livrés, soit une hausse de 3%. Les livraisons ont augmenté de 4% sur le continent américain. Gros bémol, les livraisons ont chuté de 20% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan.
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