Fermeture du restaurant Tero de Bierges, victime du télétravail et des incertitudes économiques
Le groupe Tero a pris la décision de fermer son restaurant emblématique de Bierges. Cette décision est due à plusieurs défis récents, notamment une baisse de fréquentation causée par le télétravail, ce qui a affecté la rentabilité.
Nouvelle victime de la situation morose de l’horeca belge: le restaurant Tero à Bierges, dirigé par les frères Lhoist, a fermé ses portes samedi dernier après presque dix ans d’activité. Cette décision est due à plusieurs défis, notamment une baisse de fréquentation causée par le télétravail dans le zoning de Wavre. Tout cela a affecté sa rentabilité.
“Les conséquences de la pandémie de 2020 ont fortement impacté les activités du secteur de la restauration. Cette crise sanitaire, suivie par des incertitudes économiques, énergétiques et de personnel, a profondément bouleversé le modèle de l’Horeca en Belgique”, explique le groupe Tero dans son communiqué annonçant la mauvaise nouvelle. “Malgré l’adaptation, la modernisation de l’offre et une clientèle fidèle, les conditions du marché ont continué de peser sur la rentabilité de l’endroit. Ces défis répétitifs, couplés à des challenges en termes de stabilité du personnel, ont poussé les dirigeants à prendre cette décision très compliquée », peut-on encore lire.
Recentrage sur Saint-Gilles
Le groupe annonce vouloir se recentrer à présent sur son restaurant de Saint-Gilles, à Bruxelles, ainsi que sur d’autres projets en développement. Situé sur la Chaussée de Charleroi, Tero Bruxelles ouvert en 2017 s’appuie sur “un écosystème urbain dynamique”, à la différence de Bierges, “situé dans une zone géographique plus isolée“. La localisation bruxelloise bénéficie notamment de la proximité avec le Tennis Club de Belgique, récemment acquis en partenariat avec LastLink.
Les employés de Bierges ont reçu des propositions individuelles de réaffectation. Certains rejoindront des projets internes existants, tandis que d’autres devront chercher de nouvelles opportunités en dehors du groupe.
Le groupe Tero continue de développer des projets, comme la Ferme des Rabanisses à Rochefort, une boucherie à Nassogne sous le nom de Teroir de Magerotte, et un atelier à Wavre pour l’activité de traiteur. De plus, plusieurs initiatives agricoles familiales sont en cours pour soutenir l’approvisionnement des 15 établissements gérés par le groupe.
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