Le fournisseur d’énergie néerlandais Eneco a annoncé la suppression de 350 postes, justifiant cette décision par “l’évolution des conditions du marché”. Cette réorganisation vise à maintenir les investissements dans la durabilité et la transition énergétique. La Belgique, où l’entreprise est active, pourrait également être concernée.
Les conditions du marché ont fortement évolué avec l’inflation, selon Eneco. Le coût des matériaux a fortement progressé, tout comme les salaires, sans compter l’impact des développements géopolitiques internationaux sur les marchés de l’énergie. Ces éléments pèsent lourdement sur la rentabilité et nécessitent des ajustements stratégiques.
L’entreprise prévoit de concentrer ses efforts sur ses activités commerciales et d’accélérer sa transformation numérique, un levier clé pour rester compétitive. La majorité des suppressions de postes se fera par des départs naturels, une réduction des embauches externes et une limitation du recours aux travailleurs temporaires.
Et en Belgique?
En Belgique, Eneco emploie environ 350 personnes réparties sur ses sites de Malines, Gand et Wavre. Des suppressions d’emplois pourraient y être envisagées, mais aucune décision concrète n’a encore été prise, selon Mark Van Hamme, porte-parole d’Eneco.
Le plan de restructuration devrait être finalisé d’ici mars 2026. Cette annonce souligne les défis actuels du secteur énergétique, confronté à une nécessaire transition tout en s’adaptant à un environnement économique et géopolitique incertain.
