Doper sa carrière en travaillant à l’étranger? Le choix de nombreux dirigeants du BEL 20

CEO dirigeant patron boss
© Getty Images

Quelque 65% des patrons d’entreprises du BEL 20, l’indice qui réunit les 20 principales actions cotées à la Bourse de Bruxelles, ont vécu une expérience professionnelle à l’international avant de devenir dirigeant en Belgique, d’après la nouvelle édition de l’étude annuelle Route to the Top réalisée par Heidrick & Struggles.

Quel est le parcours des dirigeants à la tête des plus grandes entreprises cotées en bourse en Belgique (BEL 20)? Une des nombreuses questions que se pose le cabinet Heidrick & Struggles pour établir le portrait des CEOs. Le constat de leur dernière étude? Nombreux sont ceux qui passent par l’international et/ou un secteur différent avant de prendre leurs fonctions chez nous.

En tête du classement mondial

Au total, 43% des CEOs du BEL 20 sont passés par un autre secteur d’activité avant de prendre la tête de leur entreprise actuelle et 65% ont d’abord voyager à l’étranger pour doper leur carrière avant de déposer leurs valises en Belgique. Cette proportion les place donc en tête du classement mondial en matière d’expérience à l’étranger. À titre de comparaison, la moyenne globale s’établit à 34%, contre 35% aux Pays-Bas et 30% en France.

La Belgique se positionne comme un exemple de leadership innovant et adaptable, prêt à relever les défis de demain

En Belgique, seuls 26% des CEO sont pourtant d’origine étrangère. “Cela démontre que ce sont des dirigeants belges qui sont allés se former à l’étranger avant de revenir dans leur pays d’origine”, analyse Heidrick & Struggles.

Un atout qui s’explique de plusieurs manières:

  • la position centrale du pays au niveau de l’Europe: cela le rend très accessible;
  • le statut de capitale européenne de Bruxelles: la Belgique est souvent en contact avec d’autres nationalités, de quoi donner une ouverture naturelle aux autres cultures;
  • et une infrastructure internationale “très développée”: cela facilite l’arrivée et l’intégration de nationalités étrangères.

Un gage de qualité

Le fait de combiner différents types d’expérience, tant ailleurs qu’en Belgique, est un atout inestimable. Le cabinet souligne aussi le multilinguisme des dirigeants belges, favorisé notamment par cette expérience à l’étranger. C’est ce qui en fait de très bons CEOS. De quoi faire évoluer les attentes envers la fonction d’année en année…

“Une personne qui a connu d’autres expériences à l’international ainsi que dans un secteur différent disposera d’une vue holistique beaucoup plus large. Ses capacités d’écoute, de prise de parole, d’ouverture et surtout de collecter des idées diversifiées seront davantage développées”, estime le cabinet.

Pas encore de casquette de CEO? Pas grave…

Enfin, l’étude montre également que le statut n’a pas de réelle importance au sein des entreprises du BEL 20. C’est plutôt les expériences passées qui importent, à savoir internationales et intersectorielles. Seul un tiers des CEOs actuels a déjà été dirigeant d’entreprise par le passé. Ils ne sont que 4% à avoir été COO (Chief Operating Officer) et 22% en tant que CFO (Chief Financial Officer).

Cela démontre bien qu’en Belgique, un parcours varié peut mener au sommet. ​”Le succès ne dépend pas seulement d’où l’on vient, mais des compétences professionnelles et personnelles ainsi que les expériences acquises. Ainsi, la Belgique se positionne comme un exemple de leadership innovant et adaptable, prêt à relever les défis de demain”, conclut l’étude.

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