Des stocks et des réductions plus élevés pour les soldes d’été
Les soldes d’été qui débutent le 1er juillet seront accompagnés de réductions plus hautes que la normale, prédit mardi l’Union des classes moyennes (UCM) sur base de son enquête annuelle. Pour plus de la moitié des commerçants (56,3%) qu’elle a sondés, les stocks sont en effet plus élevés que l’an passé.
SIx commerçants sur dix (59%) estiment que leurs ventes ont baissé au cours des six derniers mois, soit presque 10% de plus que l’an passé à la même époque. Pour l’UCM, la météo pluvieuse de ces dernières semaines “n’a clairement pas incité les badauds à faire les boutiques”. Les stocks sont dès lors plus élevés que l’an passé pour plus de la moitié des sondés, là où ce pourcentage était de 40,9% en 2023. “Une situation qui va encourager les commerçants à proposer des réductions plus hautes que la normale”, selon l’organisation. Trois sur dix ont déclaré démarrer les soldes à -50% pendant que 43,7% ont choisi de commencer en offrant une réduction de 30%.
Leviers commerciaux
Pour écouler ces stocks, près d’un commerçant sur deux profitera de différents leviers commerciaux avant la période des soldes (là seule où il peut vendre à perte), comme les promotions, les offres conjointes ou autres rabais de printemps. Enfin, quasi quatre commerçants sur 10 (39,6%) s’attendent à des ventes moins importantes en juillet prochain, contre 30% de pessimistes l’an passé. A noter également que plus de deux sondés sur cinq (40,8%) estiment que l’insécurité est en augmentation dans et autour de leur établissement sur les douze derniers mois. Ils évoquent notamment le trafic de drogue en pleine rue, les agressions verbales et physiques des passants mais aussi des commerçants, la présence de personnes sous emprise et de sans domicile fixe ou encore des vols. Plus d’un quart des commerçants se dit en outre convaincu de l’impact de ce climat négatif sur son chiffre d’affaires.
Alors que s’annoncent les élections communales d’octobre prochain, il est “primordial que les futurs collèges communaux prennent – enfin – conscience de l’importance du commerçant”, plaide l’UCM. “Rendre une ville attractive doit être le chantier commun des autorités locales et des commerçants. La vision doit être collective. Sans l’écouter et – pire – en niant son existence, c’est nier le pouls d’une ville”, conclut l’Union des classes moyennes.
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