Citroën prend du retard dans la production de sa voiture électrique à bas prix
Le groupe automobile Stellantis est confronté à des retards dans la production de l’ë-C3, la version électrique de la Citroën C3, qui sera vendue à 23.300 euros, rapporte mercredi l’agence de presse financière Bloomberg, citant des sources proches. Les livraisons de ce modèle à bas coût devaient commencer au deuxième trimestre de cette année mais les clients ne recevront leur voiture qu’après les vacances d’été.
L’entreprise est confrontée à des retards dans les vérifications finales du logiciel avant qu’il ne puisse être utilisé dans la production de masse. Quelque 30.000 voitures ont déjà été commandées et seront normalement livrées après les vacances d’été, selon un porte-parole.
Le CEO de Stellantis, Carlos Tavares, est soumis à une pression croissante ces derniers mois, les clients cherchant refuge auprès d’autres marques en raison de la vétusté des modèles et des prix élevés. Le groupe automobile est d’ailleurs le deuxième le moins performant au niveau mondial cette année. La semaine dernière, le constructeur a annoncé ses résultats semestriels : les ventes ont chuté de 14% au cours du premier semestre et les bénéfices ont presque été divisés par deux.
L’ë-C3, produite en Slovaquie, a été présentée par Stellantis comme un moyen de concurrencer les constructeurs chinois de voitures électriques. Citroën espérait également profiter de livraisons plus rapides que la nouvelle Renault R5, dont le prix de départ est de 33.490 euros. En raison du retard, les deux modèles arriveront cependant chez les clients à peu près en même temps.
Le nouveau SUV e-3008 de la marque sœur Peugeot a également connu des retards de livraison dans plusieurs pays. Alors qu’elles auraient dû commencer en février, elles n’ont finalement pu débuter qu’en mars en France et en juin dans d’autres pays.