Ces sociétés privées qui rêvent de décrocher la Lune (en images)

Lune
La Terre vue de la Lune

De nombreuses sociétés investissent de millions pour tenter de conquérir la Lune. Sauf que pour l’instant aucune n’a été couronnée de succès.

La société japonaise ispace est devenue mercredi la dernière en date des entreprises privées à tenter, en vain, de poser une sonde sur la Lune. A ce jour, seuls la Russie, les Etats-Unis et la Chine sont parvenus à faire atterrir un appareil sur la Lune, située à 384.000 km de la Terre. Voici quelques unes des sociétés privées qui ont tenté l’aventure ou envisagent de le faire.

SpaceIL

SpaceIL
SpaceIL

En février 2019, c’est une sonde de 585 kilos baptisée Bereshit (Genèse en hébreu) qui prenait son envol depuis la Terre à bord d’une fusée Falcon 9 de la firme américaine SpaceX, fondée par l’entrepreneur Elon Musk. La sonde, développée par l’organisation israélienne à but non lucratif SpaceIL en partenariat avec la société Israeli Aerospace Industries (IAI), une des plus grandes entreprises de défense israéliennes, transportait plusieurs instruments de mesures scientifiques et des éléments de la culture et de l’histoire d’Israël.

Mais la mission, d’un budget de 100 millions de dollars, s’était soldée par un échec, à la suite d’une panne moteur de la sonde qui avait fini par s’écraser sur la Lune en avril 2019. “Nous sommes sur la Lune, mais pas de la manière que nous souhaitions”, avait lâché un des membres de la mission depuis la salle de contrôle.  SpaceIL envisage une nouvelle tentative en 2025.

ispace

ispace
ispace

A l’instar de SpaceIL, le projet d’alunisseur Hakuto (“Lapin blanc” en japonais) de la start-up japonaise ispace était l’un des cinq finalistes de la compétition internationale Google Lunar XPrize en 2010, qui s’était achevée sans vainqueur, aucune compagnie n’ayant réussi à faire alunir un robot avant la date fixée de mars 2018.  Hakuto a été lancé dans l’espace en décembre dernier à bord d’une fusée de SpaceX et a atteint l’orbite lunaire en mars. Il transportait deux petits véhicules lunaires (“rover”), l’un construit par les Emirats arabes unis et un modèle miniature japonais développé par l’Agence spatiale nippone en collaboration avec le fabricant de jouets Takara Tomy. Mais mercredi, jour prévu de l’alunissage, ispace a d’abord indiqué avoir perdu le contact avec Hakuto avant, quelques heures plus tard, d’annoncer son probable crash sur la Lune. La société nippone travaille déjà à deux autres expéditions lunaires dont la première pourrait être lancée dès 2024.

Intuitive Machines

Intuitive Machines
Intuitive Machines

La société Intuitive Machines, créée en 2013 et installée au Texas, s’est fixé pour objectif de lancer sa sonde lunaire Nova-C dès le mois de juin. La sonde transportera cinq appareils de mesures scientifiques de la Nasa ainsi que des équipements de plusieurs sociétés privées dans le but de récolter des données sur des sujets comme la météorologie spatiale. Plusieurs sculptures de l’artiste contemporain américain Jeff Koons, intitulées “Phases de la Lune”, seront également embarquées pour être installées de façon permanente sur la Lune. Nova-C sera équipé d’une “EagleCam” qui permettra notamment à l’alunisseur de se prendre en photo lorsqu’il se posera à la surface de l’astre, en d’autres mots un selfie lunaire.

Astrobotic

Astrobotic
Astrobotic

Astrobotic, qui a également participé au Google Lunar XPrize, est une société installée à Pittsburgh, dans le Nord-Est des Etats-Unis, et entend poser sur la Lune sa sonde Peregrine.

De 2,5 mètres de large et deux mètres de haut, elle s’envolera depuis Cap Canaveral en Floride, à bord d’une fusée conçue par United Launch Alliance. La date de lancement est prévue pour le 4 mai. Peregrine emmènera à son bord une série d’instruments et d’appareils de six pays, parmi lesquels un “rover” conçu par des étudiants de l’université Carnegie Mellon de Pittsburg. Astrobotic et Intuitive Machines font toutes deux partie d’un programme de la Nasa visant à envoyer du matériel scientifique sur la Lune grâce à des sociétés privées. L’une d’elles, l’américaine Firefly Aerospace, projette d’envoyer un alunisseur en 2024.

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