Cassis & Paprika trouve un repreneur, mais supprime 118 emplois
Cassis & Paprika va fermer 23 magasins en Belgique, entraînant la suppression de 118 emplois. Cette annonce a été faite lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire à Wauthier-Braine (Brabant wallon). L’enseigne de vêtements a également indiqué que Futura Capital Fund, un fonds d’investissement spécialisé dans le redressement d’entreprises, s’apprête à reprendre 70% des activités de Cassis & Paprika.
Lors de ce conseil, il a été révélé que le fonds d’investissement Futura Capital Fund, spécialisé dans le redressement d’entreprises, est sur le point de signer la reprise de 70% des activités de Cassis & Paprika. Cette opération permettra, selon l’entreprise, de préserver 89 magasins et de maintenir 396 emplois à l’échelle internationale.
23 magasins fermés et 118 emplois supprimés
Malgré la reprise partielle, 23 magasins Cassis & Paprika en Belgique devront fermer, ce qui représentera la suppression de 118 emplois, a confirmé un porte-parole de l’entreprise. L’impact sur l’emploi concerne également les effectifs du siège en Belgique, mais 37 magasins ainsi que 189 personnes au siège devraient être repris.
Parmi la liste des magasins qui vont fermer leurs portes, dont Belga a pu prendre connaissance via une source proche du dossier, on en retrouve 10 en Wallonie (Andenne, Aubel, Dinant, Gembloux, Hornu, Messancy, Mons, Namur, Tubize et Wauthier-Braine), 11 en Flandre (Anvers, Alost, Denderleeuw, Gand, Ypres, Izegem, Kapellen, Louvain, Ninove, Audenarde et Turnhout) et 2 à Bruxelles (Basilix et Westland).
La reprise de Cassis & Paprika par Futura Capital Fund ne se limite pas à la Belgique. Le fonds envisage également de reprendre 14 magasins en France, 21 aux Pays-Bas, 12 en Allemagne et 5 au Luxembourg, consolidant ainsi son contrôle sur une grande partie des activités internationales de la marque.
Une procédure de pré-pack faillite pour permettre la reprise
Début septembre, Cassis & Paprika avait déposé une procédure de “pré-pack faillite” au tribunal de l’entreprise de Nivelles, permettant une continuité de l’activité en cas d’offre de potentiels repreneurs. C’est le cas du fonds d’investissement Futura Capital Fund qui avait déjà précédemment annoncé vouloir reprendre environ 70% des magasins et du personnel de la centrale.