Carmeuse, Engie, Cockerill: partenariat stratégique dans la capture carbone
Voilà un accord de développement conjoint qui pourrait bien ouvrir de nouvelles pistes vers une réduction importante des émissions de carbone.
Signé entre le fabricant de produits à base de chaux et minéraux Carmeuse, l’énergéticien Engie et l’entreprise d’ingénierie John Cockerill, il doit permettre le démarrage en 2022 d’un projet de plus de 150 millions d’euros.
Objectif: concentrer et capturer le CO2 issu d’un nouveau type de four à chaux innovant de Carmeuse, le combiner avec de l’hydrogène vert produit grâce à un électrolyseur fourni par John Cockerill, lui-même alimenté par de l’électricité renouvelable d’Engie.
Lire aussi: Pour la Wallonie, l’heure H a sonné
Le résultat? Du gaz renouvelable vert, de l’e-méthane, qui pourra notamment être utilisé dans l’industrie et les transports. Le projet devrait être opérationnel en 2025 et permettrait, d’après les acteurs impliqués, d’éviter plus de 900.000 tonnes d’émissions de CO2 au cours des 10 premières années. “Le plus grand challenge est de concentrer le CO2 afin qu’il soit suffisamment pur pour pouvoir être réutilisé, explique Philippe Putman, head of public affairs chez Carmeuse Europe. A ce stade, nous avons remis un dossier de demande de financement dans le cadre du Fonds européen d’innovation et de l’IPCEI (Important Project of Common European Interest, Ndlr) pour pouvoir développer notre nouveau type de four.”
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici