Bpost condamné pour le “licenciement déraisonnable” de l’ex-numéro deux Jean Muls

Le tribunal du travail a condamné bpost à verser 202.500 euros à l’ex-CEO de bpost Belgique, Jean Muls, pour “licenciement déraisonnable”, a rapporté mardi L’Echo sur son site. Celui-ci a toutefois écarté les griefs de licenciement abusif et de non-versement de bonus.
Jean Muls réclamait 202.000 euros pour “licenciement déraisonnable”, 310.000 euros pour “licenciement abusif”, 151.000 euros pour non-versement de bonus et 15.000 euros de frais d’instance. Des montants élevés que son avocat, Herman Craeninckx, avait justifiés durant l’audience par le “préjudice personnel et patrimonial important” infligé au sexagénaire.
Lanceur d’alerte
Dans son jugement rendu vendredi dernier, la 2e chambre francophone du tribunal a surtout mis en exergue le rôle de lanceur d’alerte qu’il a assumé en mettant au jour des faits de fraude. Le tribunal a finalement reconnu le caractère “manifestement déraisonnable” du licenciement de l’ex-patron de bpost Belgique. Bien que recevables, ses autres requêtes ont par contre été jugées non fondées.