Bpost affirme avoir pleine confiance en son audit interne, malgré les critiques
Bpost a réagi dimanche aux affirmations de la presse flamande selon lesquelles l’audit réalisé sur la concession pour la distribution de journaux n’avait clairement pas toutes les cartes en main pour faire la lumière sur tous les comportements fautifs.
L’entreprise postale a “pleine confiance” en la manière dont cet audit a été mené, et “déplore les insinuations”, précise une responsable communication.
Samedi, des journaux flamands dont De Standaard et De Tijd ont émis de sérieux doutes sur l’utilité de l’audit réalisé autour de la concession pour la distribution de la presse, audit qui a finalement mené à l’écartement du CEO Dirk Tirez et de deux autres responsables de bpost.
L’audit “a tout fait, sauf chercher la vérité“, titre même De Standaard, pointant entre autres de potentiels conflits d’intérêts dans le chef des cabinets d’avocats qui ont accompagné l’audit interne. L’un de ces cabinets, Eubelius, avait travaillé avec bpost en vue du contrat pour la concession, selon les quotidiens. Chez l’autre, Jones Day, il y a un lien familial étroit avec une responsable de bpost, ajoutent-ils.
Conflits d’intérêt
Dans sa réaction transmise par mail, l’entreprise affirme cependant que les tâches du “compliance review” réalisé à la demande de la présidente du CA Audrey Hanard ont été réparties de manière à “tenir compte des relations familiales ou amicales entre les personnes impliquées, connues depuis le départ et au sujet desquelles il a toujours été communiqué de manière transparente”. Ce qui a permis un travail “en toute objectivité”.
Selon De Standaard, l’audit interne est resté volontairement limité dans son champ d’action, laissant hors d’atteinte “au moins une dizaine de personnes” qui pourtant avaient potentiellement connaissance ou participaient à des manœuvres faussant finalement la concurrence autour de la concession pour la distribution des journaux.