Bpost a adapté sa rémunération pour dénicher une “pointure”
Bpost a levé lundi un coin du voile sur la rémunération de son nouveau CEO Chris Peeters, qui comprend notamment une prime unique à la signature de 250.000 euros.
Le paquet salarial du nouveau patron de l’entreprise publique est composé, comme son prédécesseur, d’un revenu de base qui s’élevait – avant indexation – à 585.000 euros annuels et d’une prime à court terme sur base d’objectifs. Celle-ci sera plus élevée pour Chris Peeters, soit 50% de son revenu de base.
La véritable nouveauté réside dans un bonus à long terme, qui ne pourra être attribué qu’à partir de la troisième année, également sur base d’objectifs tels que les résultats financiers, de durabilité et de bonne gouvernance. Le montant ne pourra pas dépasser 50% de la rémunération de base. L’entreprise confirme que le paquet global pourrait donc théoriquement atteindre les 1,2 million d’euros évoqués par Le Soir.
Enfin, la prime à la signature de 250.000 euros doit, elle, être vue comme une compensation des montants perdus par Chris Peeters en quittant son poste chez Elia, souligne la porte-parole de bpost.
L’ensemble de ces conditions ont été établies en concertation avec la ministre compétente et le gouvernement, précise encore l’entreprise postale. Elles doivent cependant encore être validées par l’assemblée générale.
“Nous étions à la recherche d’un candidat de très grande qualité”, et il y avait un “écart substantiel” entre la rémunération de Chris Peeters chez Elia et celle de son prédécesseur Dirk Tirez, commente la porte-parole.