Bon trimestre pour KBC
Malgré neuf mois de guerre, le bancassureur belge signe à nouveau un solide trimestre et ne voit pas le nombre de mauvais crédits augmenter.
Dépassant les attentes des analystes, KBC signe à nouveau un bon trimestre. Entre début juillet et fin septembre, le groupe de banque et d’assurance belge a enregistré un bénéfice net de 776 millions d’euros, contre 601 millions par rapport au troisième trimestre 2021. Soit une spectaculaire hausse de près de 30 % de son résultat net. Un résultat net qualifié d'”excellent” par le CEO Johan Thijs. Au total, pour les neuf premiers mois de l’année, les profits du groupe s’élèvent à 2,046 milliards d’euros, contre 1,95 milliard sur la même période en 2021.
La performance s’explique par une hausse des revenus d’intérêt, en hausse de 17 % par rapport au troisième trimestre 2021. Ceux-ci représentent sur ce troisième trimestre 60 % des revenus totaux de KBC, qui profite sensiblement de la remontée des taux enclenchée cet été par la BCE pour combattre l’inflation. Inflation qui pousse pour sa part les coûts à la hausse (+ 10 %) en raison notamment d’une revalorisation des salaires, des taxes bancaires et de la hausse des frais de fonctionnement (IT, coûts marketing,…). Quant au coût du risque, il reste extrêmement positif. Pour l’ensemble du groupe, il est même en recul sur les neuf premiers mois de l’année. Bonne nouvelle donc : KBC ne voit pas le nombre de ses mauvais crédits augmenter, malgré la crise.
Notons toutefois que le résultat net de la division belge (qui contribue à hauteur de 444 millions d’euros au résultat du groupe) recule de 21 % d’un trimestre à l’autre. Une diminution que le KBC justifie notamment par les effets combinés de la baisse des revenus et de l’inflation des coûts.
Reste que globalement, fort de ces bons chiffres enregistrés au cours de ce troisième trimestre, le bancassureur belge ne voit aucune raison d’ajuster ses prévisions et maintient son objectif de dégager sur l’ensemble de l’exercice 2022 un montant total pour ses revenus d’environ 8,4 milliards d’euros, dont environ 5 milliards d’euros de revenus nets d’intérêt.
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