Le constructeur de voitures de luxe Audi entend réduire les coûts de fonctionnement de ses usines de moitié d’ici 2033. La filiale de Volkswagen, qui dispose d’un site phare à Forest, n’entend plus assembler que des modèles électriques à partir de 2029. Telles sont les grandes lignes du plan “pour la production de l’avenir”.
Comme d’autres constructeurs, Audi fonce vers l’électrique ces prochaines années. La production de voitures à moteur thermique sera interrompue progressivement d’ici 2033. “Nous préparons petit à petit nos usines à ce changement”, explique Gerd Walker, responsable production et logistique de la marque aux quatre anneaux.
D’ici la fin de cette décennie, tous les sites de production devront avoir commencé à assembler des modèles électriques. A Bruxelles, où plus de 3.000 personnes travaillent, c’est déjà le cas depuis plusieurs années. L’usine forestoise construit depuis 2018 le premier modèle totalement électrique de l’entreprise allemande, l’Audi e-tron. La nouvelle version de ce modèle, le Q8 e-tron, a été présentée la semaine passée à la presse chez Audi Brussels. Et dès le second semestre 2023, le site se verra encore confier la production de l’Audi Q4 e-tron.
La société prévoit un budget d’un demi-milliard d’euros à l’échelle mondiale pour former son personnel à la production de véhicules électriques. Audi espère profiter de cette transition pour améliorer sa productivité. Le constructeur souhaite ainsi réduire de moitié les coûts liés à chaque usine d’ici 2033. D’ici 2025, tous ces sites doivent en outre être neutres sur le plan des émissions de CO2. Une condition que remplit déjà l’antenne bruxelloise.