Audi Forest: redémarrage dès mardi
La direction du constructeur automobile Audi à Forest et les syndicats confirment qu’un accord a été trouvé pour le redémarrage de l’usine “sur une base volontaire” à partir de mardi prochain.
“Un accord a été trouvé entre la direction et les partenaires sociaux concernant le redémarrage de notre usine sur une base volontaire. Concrètement, cela signifie que nous allons redémarrer à partir de mardi prochain, le 17 septembre”, a indiqué Peter D’hoore, directeur de la communication externe d’Audi Brussels vers 05h30. Une conciliation, présidée par une médiatrice du service public fédéral, était en cours depuis jeudi après-midi avec les syndicats d’Audi Brussels au SPF Emploi.
Un redémarrage en deux phases
La direction d’Audi Brussels indique que le redémarrage se fera en deux phases. “À partir de mardi, nous allons produire dans le département carrosserie et peinture et nous allons envoyer des voitures à nos distributeurs. À partir de mercredi, 18 septembre, nous allons produire de nouveau dans tous les départements”, a précisé M. D’hoore. Il assure que tous les collaborateurs seront payés cette semaine. Le directeur de la communication externe a remercié “toutes les personnes impliquées dans ce dialogue constructif”.
Confirmé par les syndicats
Les syndicats confirment aussi qu’une issue a été trouvée à l’issue des négociations nocturnes. “Après plus de quinze heures de négociations avec la direction en conciliation au SPF Emploi nous avons un accord avec la direction”, a communiqué le secrétaire permanent de la CNE Industrie, Ludovic Pineur. “Cette semaine du 9 septembre sera payée entièrement par la direction, donc chaque ouvrier sera payé normalement”, annonce-t-il. La demande de la direction est de “reprendre progressivement sur base du volontariat, donc avec des volontaires, la reprise de la production dès mardi prochain”, confirme aussi M. Pineur. Pour le syndicaliste Jan Baetens de l’ACV-Metea, il s’agit là d’un “bon compromis” qui doit donner de l’oxygène aux personnes sur le terrain et aux négociations sur l’avenir de l’usine. Il juge encore que les “chances de succès sont positives”.