A la veille des élections communales, l’Horeca wallon se fait entendre

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Pierre-Henri Thomas
Pierre-Henri Thomas Journaliste

Horeca Wallonie a publié un mémorandum pour attirer l’attention des responsables communaux sur certains points qui fragilisent le secteur. Les explications de Luc Marchal, Président de la fédération.

A quelques jours des élections communales, la fédération Horeca Wallonie désire se rappeler aux bons souvenirs du monde politique. Elle a envoyé un mémorandum qui pointe diverses thématiques chères au secteur, allant de la simplification administrative à la promotion du tourisme local en passant par le développement de la sécurité, de la propreté de nos villes et villages. Qu’attend le secteur des nouveaux responsables communaux ? Nous avons interrogé Luc Marchal, le Président D’Horeca Wallonie.

Quels sont les deux ou trois points sur lesquels vous voudriez insister dans ce document?

La Fédération n’a pas sorti ce document toute seule. Nous avons questionné nos membres et d’autres personnes du secteur, y compris le personnel, pour avoir vraiment le ressenti et les attentes des gens par rapport aux élections communales. C’est donc une philosophie générale qui se dégage de ces attentes. Les élections communales, en principe, n’élisent pas des professionnels de la politique, mais des représentants des citoyens en charge de leur vie quotidienne. Et l’Horeca fait partie de la vie quotidienne des gens.  Donc il est important de travailler en corrélation avec les communes, les villes comme  les villages. Et donc il nous est apparu important d’interpeller les candidats aux élections sur différents sujets qui concernent directement les entreprises, mais aussi la vie sociale, commerciale et économique de la commune.

Il y a par exemple un chapitre sécurité, prévention et propreté.

Il est clair que la sécurité ne concerne pas seulement les clients de l’Horeca. Néanmoins, si on veut  attirer les gens en ville, que ce soit pour y habiter ou pour venir en tant que visiteur et fréquenter les établissements Horeca, il faut accentuer la sécurité, par un éclairage public cohérent, par une surveillance accrue, par la présence de caméras. Certes, il y a des communes où il y a une certaine avance par rapport à ça, mais il y a de nombreuses communes qui n’ont pas mis la priorité sur ces thématiques. Notre objectif est donc d’interpeller les responsables, parce que, au niveau du secteur, il y a vraiment beaucoup de soucis.

La propreté est un enjeu important ?

Oui. Si une ville a la réputation d’être sale, on n’y va pas. Un code, des législations et des règlements communaux sont mis en place, sur par exemple le tri des déchets, notamment organiques. Mais il faut que les communes mettent en place pour des producteurs de déchets organiques que sont en général les établissements Horeca, un système de ramassage qui soit organisé de manière un peu plus soutenue. Parce que conserver des déchets organiques en attendant le passage d’un ramasseur spécialisé, c’est compliqué. Si vous les stockez dans un container, cela attire des rats ou toute sorte de vermines, cela provoque des odeurs…bref, c’est très peu confortable. Mais peu de communes ont anticipé tout cela.

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