2021, l’année de transition pour l’économie belge
Cette semaine, Trends-Tendances publie son Top 5000, supplément qui propose un scan de l’évolution économique de notre pays.
A une chute sans précédent du PIB en 2020 a succédé l’année suivante une remontée tout aussi inédite. Tout semblait bien reparti. Ayant manifestement du retard à rattraper, le consommateur a puisé dans ses économies et augmenté ses dépenses de 6,3% alors que son revenu disponible ne progressait que de moitié de sorte que, globalement, les entreprises industrielles et commerciales de notre top ont réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 755 milliards d’euros, en progression de 17%. C’est confortable mais il faut tenir compte de l’augmentation généralisée des prix. En 2021, le prix des carburants a augmenté de 15,2%, celui du mazout de chauffage de 36,4% et au cours du dernier trimestre de l’année, l’inflation du gaz atteignait 94,5%.
Les bénéfices (36 milliards) ont certes doublé mais ils ont été tirés vers le haut par quelques remontées spectaculaires comme, par exemple, celle d’Engie qui, d’un exercice à l’autre, passe d’une perte de 2 milliards d’euros liée à une dépréciation d’actifs à un bénéfice de 1,9 milliard tiré, pour moitié, d’une disponibilité du parc nucléaire de 92%.
Le secteur financier voit son bénéfice grimper de 6,6 à 8,7 milliards d’euros. Cette avancée est toutefois imputable au seul secteur bancaire dont le bénéfice s’est élevé en 2021 à 5,8 milliards d’euros, celui des assurances restant quasi inchangé à 2,9 milliards d’euros.
T.C.
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