La dette publique dans la zone euro se rapproche des 100% du PIB

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Le ratio de la dette publique par rapport au PIB dans la zone euro a continué à progresser au deuxième trimestre, à 93,4%, contre 92,3% à la fin du premier trimestre 2013 et 89,9% au deuxième trimestre 2012, annonce mercredi Eurostat.

À la fin du deuxième trimestre 2013, les titres autres que les actions ont représenté 79,2% de la dette publique de la zone euro, les crédits ont compté pour 18,1% et le numéraire et les dépôts 2,7%. Par ailleurs, la part des prêts intergouvernementaux dans le PIB à la fin du deuxième trimestre 2013 était de 2,3%.

La dette publique de la zone euro atteignait ainsi plus de 8.874 milliards d’euros. Les ratios de la dette publique par rapport au PIB les plus élevés sont affichés par la Grèce (169,1%), l’Italie (133,3%), le Portugal (131,3%) et l’Irlande (125,7%), tandis que les plus faibles le sont par l’Estonie (9,8%), la Bulgarie (18,0%) et le Luxembourg (23,1%).

“Par rapport au deuxième trimestre 2012, 24 États membres ont enregistré une hausse du ratio de leur dette publique par rapport au PIB à la fin du deuxième trimestre 2013, et quatre une baisse”, constate Eurostat dans un communiqué. Les plus fortes hausses du ratio ont été observées en Grèce (+19,9%), Irlande (+15,5%), à Chypre (+15,2%), en Espagne (+14,7%), Slovénie (+14,1%) ainsi qu’au Portugal (+13,1%), tandis que les baisses les plus importantes ont été enregistrées en Lettonie (-3,8%), en Allemagne (-2,1%), au Danemark et en Autriche (-0,6% chacun).
La dette publique des 28 pays de l’UE atteignait quant à elle 86,8% du PIB, contre 85,9% à la fin du premier trimestre 2013 et 84,7% au deuxième trimestre 2012.

La dette publique belge atteint 105% du PIB La dette publique belge a atteint 105% du PIB au deuxième trimestre 2013, contre 104,5% au premier trimestre 2013 et 102,7% au deuxième trimestre 2012, selon les chiffres publiés mercredi par Eurostat. Selon l’office européen de statistiques, la dette publique belge se montait à 397,851 milliards d’euros, dont 91,7% en titres autres qu’actions, 13% en crédits et 0,4% en numéraire et dépôts.

Par ailleurs, la part des prêts intergouvernementaux dans le PIB belge à la fin du deuxième trimestre 2013 était de 2,2%, un niveau comparable à la moyenne de la zone euro.

En échange d’un peu de mou sur son déficit nominal, la Belgique s’est engagée vis-à-vis de la Commission européenne à améliorer son déficit structurel et à maintenir son taux d’endettement en-dessous des 100% du PIB.

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