“L’allongement du temps de carrière n’est pas compromis” par les négociations salariales

Marc Lambotte, CEO d'Agoria © BELGAIMAGE

Agoria, la fédération de l’industrie technologique, est satisfaite du projet d’accord auquel ont abouti les syndicats et les patrons mardi matin, à l’aube. Le résultat est “équilibré”, a déclaré le CEO, Marc Lambotte. Les discussions autour du chômage avec complément d’entreprise (RCC, ex-prépension) ne compromettent pas les intentions du gouvernement en termes d’allongement de carrière, selon lui.

Pour Marc Lambotte, il est opportun que les syndicats et les employeurs du Groupe des Dix soient restés dans le cadre de la loi sur la norme salariale. “Il est bon que les syndicats et les employeurs soient rapidement revenus à la table des négociations, mais il est maintenant important que tous les partenaires sociaux continuent de défendre cette proposition équilibrée et se tournent vers l’avenir.”

Les partenaires sociaux ont convenu, après quasi 20 heures de négociations, d’ajuster le calendrier du régime de RCC. Selon le projet d’accord, il serait envisageable, pour les longues carrières et les métiers pénibles, de percevoir une pré-pension pendant deux ans et demi à l’âge de 59 ans. Pour les entreprises en difficulté et en cours de restructuration, l’âge de la retraite passerait de 56 à 58 ans en 2019, à 59 ans en 2020 et à 60 ans à la fin de l’année 2020.

L’été dernier, le gouvernement a décidé, dans le cadre du “jobsdeal”, d’établir l’âge minimum d’accès au RCC à 59 ans pour cette année et 60 ans en 2021. Cependant les arrêtés royaux n’ont pas encore été publiés.

“On assouplit un peu le système, ce qui est acceptable pour nos entreprises”, a déclaré Marc Lambotte à propos de l’accord sur le régime RCC. “L’intention du gouvernement d’allonger la durée du temps de travail n’est pas compromise.”

Pour le CEO d’Agoria, il ne fait aucun doute que les entreprises technologiques soutiendront l’accord social.

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