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Le journal Le Monde a osé écrire que Wall Street s’ennuie!

La plupart des grandes places boursières mondiales sont dans la même situation : elles sont prises dans une sorte de léthargie, de routine.

Mais direz-vous, les indices boursiers ne font pourtant que battre record sur record ? C’est vrai, mais c’est juste une apparence car ces records se font dans le cadre d’un marché à moitié endormi ; les volumes d’échanges en Bourse n’ont jamais été aussi faibles depuis longtemps. Quant à l’indice de la peur, vous savez, c’est cet indice qui mesure la volatilité des marchés, autrement dit, leur fébrilité, là encore, cet indice de la peur reste – très étonnement – calme !

Ce qui est bizarre, c’est donc ce calme apparent des marchés boursiers alors que l’actualité est en principe là pour réveiller ces marchés. Que ce soient les tensions géopolitiques en Ukraine, que ce soit l’arrivée des eurosceptiques au parlement européen, ou l’offensive des djihadistes en Irak, il y a là un cocktail suffisant pour déstabiliser les marchés. Or, en réalité, ce n’est pas du tout le cas et même les nouvelles positives comme les mesures prises le jeudi 5 juin dernier par la banque centrale européenne n’ont pas fait vibrer les Bourses.

Il n’y a rien à faire, les volumes échangés restent bas, la parité dollar-euro reste dans un couloir qui ne fluctue pas ou très peu. Bref, on a l’impression que les acteurs boursiers sont en mode pause. Les spécialistes appellent cela l’effet ketchup ; on a beau secouer vigoureusement, la sauce reste dans la bouteille… Mais c’est vrai que quand elle tombera, elle le fera d’un seul coup ! Sans doute que cette “libération” se fera quand les gouvernements auront vraiment remis de l’ordre dans leurs finances publiques, alors et alors seulement le “ketchup” pourra se libérer d’un seul coup et les Bourses retrouveront plus d’enthousiasme !

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