Le groupe Rossel détient désormais 75% des parts du Grenz-Echo

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Le groupe de médias Rossel, à qui appartiennent Le Soir et les journaux Sudpresse notamment, détient désormais 75% des parts du groupe Grenz-Echo, la famille Küchenberg ayant décidé de se retirer du capital après 32 ans, annonce-t-il mardi soir. Il en avait 50% en sa possession jusqu’à présent.

Alors que le quotidien germanophone Grenz-Echo s’apprête à fêter ses 90 ans, un changement significatif est en effet intervenu. Alfred Küchenberg et sa famille se retirent du capital et cèdent leurs parts au groupe Rossel, qui en détenait déjà la moitié depuis 1996. L’homme, âgé de 72 ans, mettra un terme à ses différents mandats au sein du groupe Grenz-Echo d’ici la fin de l’année.

“Dans le cadre du renforcement de sa position comme éditeur de presse quotidienne et de média, le Groupe Rossel a acquis les actions que détenaient Alfred Küchenberg et sa famille dans les sociétés de presse germanophone belges que sont Grenz-Echo (presse quotidienne) et OstBelgischer Medienverlag (OBM, presse hebdomadaire gratuite)”, explique-t-il dans un communiqué.

Par cette cession d’actions, Alfred Küchenberg et le groupe de médias entendent garantir la continuité des titres de presse et du travail rédactionnel qui est réalisé depuis de nombreuses années, assurent-ils.

Rossel “conforte par cette acquisition l’engagement qu’il a pris, de tout temps, de défendre une presse germanophone de qualité, totalement inscrite dans son tissu économique régional, tout en lui donnant les moyens de réussir son inévitable transformation numérique”, peut-on lire dans son communiqué.

“Cela a toujours été une fierté pour le Groupe Rossel de participer à ces deux titres de presse régionaux et, au travers des valeurs qu’ils ont toujours véhiculées en Belgique germanophone, de contribuer au développement culturel et économique de cette région toute particulière”, a, pour sa part, commenté son administrateur délégué Bernard Marchant.

Le directeur financier du groupe souligne, de son côté, le taux de pénétration unique de la presse germanophone en Belgique et en Europe. Il est important d’être présent dans cette région marquée par une forte identité culturelle et communautaire, a ainsi laissé entendre Eric Malrain.

Les 25% du capital restant sont détenus par la famille saint-vithoise Thomassen, qui reste actionnaire minoritaire.

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