“Vendre les centrales nucléaires n’était sans doute pas un choix judicieux”

Marie-Christine Marghem © belgaimage

Que la Belgique ait vendu ses centrales nucléaires à un opérateur étranger n’était sans doute pas le choix le plus judicieux, a estimé mercredi la ministre de l’Energie Marie Christine Marghem (MR) lors d’une conférence de presse.

Les réacteurs opérationnels aujourd’hui, Doel 3 et Tihange 1, assureront “sans difficultés” l’approvisionnement en électricité de la Belgique jusque fin décembre, a-t-elle toutefois spécifié après une réunion de la ‘Task Force’, composée des principaux acteurs de l’énergie (Electrabel, Elia, la CREG et la DG Energie).

La situation reste néanmoins difficile pour janvier et février. “Une réponse est en effet attendue de la part de l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) sur Tihange 3 le plus rapidement possible afin de savoir quelles seront les unités opérationnelles pour ces deux mois d’hiver”, a souligné la ministre.

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Marie Christine Marghem, qui en appelle à la responsabilité collective, a en outre fustigé le “sous-financement structurel de l’exploitant et de sa maison-mère (Engie, NDLR), qui ne se soucie pas suffisamment de l’approvisionnement en Belgique”.

Electrabel avait annoncé mardi soir que les travaux sur Doel 1 prendraient plus de temps que prévu et qu’une reconnexion au réseau de celui-ci ne serait pas attendue avant fin janvier de l’année prochaine. A l’inverse, Tihange 3 pourrait revenir plus rapidement que prévu si la méthodologie d’action proposée par Electrabel est acceptée par l’AFCN. Actuellement, seuls deux réacteurs sur sept produisent de l’électricité en Belgique: Doel 3 (1006 KW) et Tihange 1 (962 KW, redémarré lundi dernier).

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