Télétravail: l’Espagne veut attirer les “nomades numériques” par des réductions d’impôts, entre autres mesures

Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi des réductions d’impôts et des démarches facilitées pour obtenir un visa afin d’attirer les “nomades numériques”, ces salariés ou travailleurs indépendants exerçant leur activité en voyageant grâce aux possibilités offertes par le télétravail.

Ces mesures, adoptées en conseil des ministres, s’intègrent dans un vaste projet de loi sur les “start-up”, qui prévoit une série d’incitations fiscales pour les investisseurs souhaitant soutenir des jeunes entreprises du secteur technologique.

Ce texte de loi va permettre “d’attirer et de récupérer les talents internationaux et nationaux”, en favorisant “l’installation en Espagne des télétravailleurs et des “nomades numériques””, a souligné sur Twitter le ministère de l’Economie.

Ces derniers pourront “résider et travailler en Espagne durant cinq ans” en profitant du régime fiscal des “non-résidents”, avec un taux d’impôt sur le revenu réduit. Cette mesure s’appliquera également aux Espagnols installés à l’étranger depuis plus de cinq ans et souhaitant revenir en Espagne.

A l’instar de l’Espagne, plusieurs pays ont adopté des mesures ces derniers mois pour profiter de la manne économique représentée par les “nomades numériques”, dont le nombre a fortement augmenté avec la généralisation du télétravail liée à l’épidémie de Covid-19.

En Croatie, une loi a ainsi été votée en printemps 2021 pour permettre aux étrangers hors Union européenne d’obtenir des visas de résidence d’un an et d’être exemptés d’impôts sur le revenu.

En Géorgie, un visa a été créé pour permettre aux travailleurs touchant au moins 2.000 dollars par mois de vivre durant un an dans le pays. Un modèle également suivi par la Thaïlande, l’Islande et le Costa Rica.

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