Reynders craint que de nouvelles économies soient nécessaires

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Alors que les syndicats organisent lundi une nouvelle grève tournante – qui paralysera cette fois Bruxelles et les deux Brabants -, le vice-Premier ministre libéral Didier Reynders estime samedi, dans un entretien accordé à L’Echo et De Tijd, qu’il existe une “marge de négociations” pour la concertation sociale. Mais il avertit que le gouvernement “ne peut pas bouger sinon les budgets ne tiennent plus la route”.

Et ce n’est peut-être pas encore fini. “Je crois que le prochain contrôle budgétaire sera un contrôle non pas pour distribuer mais pour resserrer encore quelques liens”, ajoute-t-il, précisant qu'”il y a donc une marge de manoeuvre, mais inutile de laisser rêver les gens”.

En mars prochain, les autorités belges devront prouver à la Commission européenne que le budget et la dette sont sous contrôle. Faute de quoi la Belgique sera reléguée au rang des mauvais élèves européens.

Vendredi, la BNB a par ailleurs sensiblement revu à la baisse ses prévisions. Elle table désormais sur une croissance du PIB de 0,9% en 2015 et de 1,4% l’année suivante. “Dans un premier temps, nous exécuterons les mesures décidées par le gouvernement. Mais je crains que nous devions encore prendre d’autres mesures”, prévient Didier Reynders.

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