Milquet : On ne fera pas l’économie d’une réforme fiscale portée sur la croissance

© Frédéric Pauwels

Le plan de relance doit être l’occasion de donner au pays un nouvel élan aux citoyens. La priorité des priorités doit être l’emploi, et en amont, la formation des jeunes, mais on ne fera pas l’économie d’une réforme portée sur la croissance dans le cadre de la nouvelle loi de financement et d’une nouvelle autonomie fiscale, a affirmé samedi la Vice-première ministre cdH Joëlle Milquet, dans les colonnes du quotidien La Libre Belgique.

Celle qui est aussi ministre de l’Intérieur se demande ainsi si on ne pourrait pas repenser globalement la fiscalité des entreprises au lieu d’avoir des débats sur les intérêts notionnels.

Pour elle, on pourrait conserver les intérêts notionnels pour ce qu’ils ont été imaginés. “Pour le reste, cet argent qui ne rentre pas pourrait servir à une diminution faciale de l’impôt des sociétés à 25% et plus bas encore pour les PME.

Aux yeux de Joëlle Milquet, on pourrait par ailleurs ajouter des réductions pour les investissements réels, pour les créations d’emploi, mais supprimer les niches fiscales qui n’ont pas de sens.

La ministre se dit enfin confiante dans la capacité du gouvernement de démontrer au cours des deux prochaines années que le pays aura été capable de réformes structurelles audacieuses qui le mettent sur le chemin de la croissance.

Trends.be, avec Belga

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