Mesures d’austérité “très fortes” en Italie

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Le ministre italien de l’Economie, Giulio Tremonti, a annoncé ce jeudi “des mesures très fortes pour 2012/2013” dans le nouveau plan d’austérité en cours d’élaboration, afin d’atteindre l’équilibre budgétaire un an plus tôt que prévu.

“Nous devrons réduire quasi de moitié le déficit que nous aurons cette année qui sera de 3,8/3,9%”, a expliqué le ministre de l’Economie Giulio Tremonti, qui détaillait devant des commissions parlementaires les hypothèses sur lesquelles travaille le gouvernement pour l’adoption d’un nouveau plan d’austérité au plus tard le 18 août.

Le ministre a reconnu que l’Italie avait reçu des indications des autres pays européens et de la Banque centrale européenne qui lui servent de pistes.

M. Tremonti est certain que le gouvernement “interviendra sur la libéralisation de l’économie et la privatisation des sociétés municipales” (transport, électricité, déchets).

Il a cité comme une idée possible pour “augmenter la productivité” le regroupement des fêtes religieuses sur le dimanche.

Il a annoncé des coupes dans les aides sociales et retraites mais sans les détailler et a été tout aussi vague sur la réduction des coûts de la politique (salaires des députés, nombre de circonscriptions….).

Le ministre a accepté l’idée d’une réforme du droit du travail pour “introduire davantage de flexibilité”. Mais, sur la possibilité de licenciements assouplis, il a indiqué qu’“il n’est pas dit que le gouvernement fasse tout ce qui lui est suggéré”.

Le renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale est également prévu et, du côté des recettes, M. Tremonti n’a pas exclu “des contributions de solidarité”. Le ministre a aussi annoncé envisager d’augmenter les taxes sur les gains financiers de 12,5% à 20%, une hausse qui ne concernerait toutefois pas les obligations d’Etat.

Trends.be, avec Belga

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