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Les tweets de Trump font-ils la pluie et le beau temps?

Donald Trump adore communiquer de manière courte et incisive, en 140 caractères maximum. Je dis maximum parce que c’est le maximum de signes que permet d’écrire le réseau social Twitter. Et c’est vrai, Twitter est son moyen de communication préféré.

Et pour cause : il n’a aucune confiance dans les médias classiques qu’il trouve partiaux et injustes à son égard. Donc, pour communiquer avec le peuple américain, il tweete très souvent ses réflexions ou réactions.

Pour les actions américaines, les tweets du président élu ne sont pas sans conséquences. Des exemples? Le 11 décembre dernier, Donald Trump laisse entendre que le CEO de Exxon serait un très bon secrétaire d’Etat (ministre des affaires étrangères). Il n’en fallait pas plus pour faire grimper le cours de l’action Exxon de 2,2%. Et lorsque Trump confirmera son choix, rebelote, le cours de l’action grimpe à nouveau de 1,7%.

Pour les actions américaines, les tweets du président élu ne sont pas sans conséquences.

Autre exemple : le 6 décembre dernier, Trump félicite le groupe Softbank pour son investissement de 50 milliards de dollars aux Etats-Unis et les 50.000 emplois qui y seront liés. Résultat de ce compliment présidentiel : le cours de Bourse monte de 12 % en 3 séances.

Mais attention, si le tweet n’est pas positif, c’est évidement l’inverse qui se produit. Les commentateurs les plus avisés l’auront remarqué lorsque Donald Trump a jugé trop élevé le coût des avions multi-rôles fabriqués par Lockheed Martin. Le temps de cligner de l’oeil et le titre avait chuté de 3%, soit 4 milliards de dollars de capitalisation boursière évaporés le temps d’un tweet.

Mais bon, comme le font remarquer mes confrères des Echos, les tweets de Donald Trump ne forment pas un baromètre infaillible. En janvier 2014, il avait indiqué qu’il avait vendu toutes ses actions Apple sous prétexte que la direction de la firme à la pomme n’avait pas assez pris en compte la concurrence de Samsung avec ses écrans plus larges. Il a eu tort, car la même année le cours de l’action avait grimpé de 63%. Mais c’était avant qu’il ne soit élu président diront ses partisans.

C’est vrai certains petits malins sont en train d’essayer de deviner les intentions de Trump et de devancer ses tweets, histoire de gagner rapidement de l’argent. C’est un peu de l’économie vaudou mais que voulez-vous ils y croient et comme vous le savez, la croyance peut se définir comme une certitude sans preuve.

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